Magazine Journal intime

Rhabillé comme un con 24

Publié le 15 février 2006 par Chez
J'y pense depuis longtemps à te le dire, alors à présent que je suis au pied du mur, il me faut bien te l'avouer : tu me les brises. Tu me les brises, mais je t'adore, mon emmerdeuse. En cet instant précis, je ne sais pas encore comment te le dire. Nous sommes devant la cuisine, le couloir est éclairé et il y a du monde dans le salon, mais qui s'occupe fort bien sans nous. Encore et encore, tu balances et balances encore, sur moi et sur les autres, et c'est drôle de te voir si faussement en colère. Et puis ça claque, ça sort de ma bouche: "tu es vraiment mauvaise langue."
"Ah oui?" fais-tu. Ca te fait rire. Tu me prends par la main et m'attire vers une chambre. Tu es si belle que je me laisse faire car la beauté me coupe le souffle et la tienne, n'en parlons pas veux-tu. Tu t'agenouilles devant moi, ouvre ma braguette, prend mon sexe à pleine main et commences à me sucer, très lentement, avec une grâce infinie. Je te regarde et, impudique, tu soutiens mon regard, en continuant de me caresser et de me sucer. Je me contracte, j'ai peur d'être découvert, d'être obligé de me rhabiller comme un con en quatrième vitesse. Mais non, tout est tranquille. Alors lentement, sûrement, comme une évidence, je sens que je vais jouir. Tu me branles vite, fermement, en lèchant l'extrémité de mon sexe qui se convulse bientôt et expulse, sur ta main, une longue traînée blanche qui court bientôt le long de ton avant-bras, tandis que tu recueilles le reste avec ta langue agile et douce. En te relevant, alors que je reprends mon souffle, adossé au mur, tu m'embrasses à pleine bouche et le patin qu'on se roule a un goût délicieux. Tu ranges mon sexe, referme ma braguette, passe une main dans mes cheveux et me murmure à l'oreille "c'est la dernière fois que tu me dis que je suis mauvaise langue".
J'acquiesse, tandis que tu te diriges vers la salle de bain pour y chercher un verre d'eau. Je te suis et claque la porte derrière moi, car il faut vraiment que je te branle. Tout de suite. Mais cette série, chérie, ne s'appelle pas rhabillée comme une conne. Alors rideau.

Retour à La Une de Logo Paperblog

Magazine