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Bière artisanale – Le trou du diable: quand le golf devient fou! – Mousse de bière

Publié le 31 janvier 2020 par Cafesecret

Au 16e trou du Phoenix, Arizona Open, la foule devient complètement hystérique.

Le Phoenix Golf Open, qui a lieu cette semaine en Arizona, est l’un des plus attendus de l’année. Il n’a évidemment pas le cachet d’un tournoi du Grand Chelem. Mais c’est certainement le plus déroutant et atypique de l’American PGA Tour. “C’est complètement fou. On dirait un festival de rock avec un public surexcité qui alimente la bière du matin au soir”, explique Nicolas Colsaerts, qui a participé à deux reprises à ce défi défiant la raison.

Le tournoi est traditionnellement disputé pendant la semaine du Superbowl, la finale du championnat de football américain qui paralyse tout le pays devant le petit écran. Ce délai participe, au cours des quatre tours, à une lente montée d’adrénaline. Le spectacle est partout et, en particulier, sur le légendaire trou n ° 16. Sur ce petit par 3 de 150 mètres, on a l’impression d’être au cœur d’une arène. Les joueurs l’ont également appelé le “trou du diable”.

Les fairways et le green sont entourés de grands stands où le public, trempé d’alcool et en transe, se masse. Selon ses humeurs, il hurle, insulte ou adore. Nous sommes à des années-lumière des traditions du golf, un sport de grand respect. Mais c’est l’ADN de ce tournoi pas comme les autres qui ressemble un peu aux jeux de cirque.

Les joueurs sont prévenus et jouent le jeu. Logés, parfois hué selon leur trait ou leur attitude, ils acceptent le verdict de la foule avec le sourire. Certains atterrissent sur ce trou légendaire avec un maillot de l’une des équipes du Superbowl, juste pour booster les décibels. Au premier tour de cette édition 2020, Tony Finau est arrivé avec la chemise de Kobe Bryant et tout le Colisée, ému, a commencé à applaudir.

En vérité, ce «trou du diable» ne ressemble à aucun autre. La tradition veut que sur le chemin du green, les joueurs distribuent des cadeaux à la foule. Tout va bien: ballons, t-shirts, casquettes. Lors de sa dernière visite, Nicolas Colsaerts avait ainsi offert de petites boîtes de pralines belges qui ont eu un grand succès.

Certains joueurs n’aiment pas vraiment ce tournoi inhabituel. Tiger Woods, par exemple, n’est pas un grand fan même si, en 1997, pour sa première apparition dans l’événement, il avait signé un “trou d’un coup” hystérique qui avait électrifié une foule nourrie avec la bouteille du Budweiser!


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