En l'état actuel, notre système de retraites par répartition est mort.
Retraites : derrière la réforme, la diversion
Par Marc Legrand
Le retrait provisoire de l'âge pivot, ou âge d'équilibre, annoncé par Édouard Philippe le 11 janvier 2020, constitue, à mon sens, un non-évènement. À vrai dire, je ne suis pas loin de penser, à l'instar de Marine Le Pen, qu'il s'agissait-là, dès le début, d'une mesure destinée à être sacrifiée au moment adéquat afin, d'une part, de diviser les syndicats, et donc le mouvement de contestation sociale tout entier, et, d'autre part, de donner l'impression aux Français que l'exécutif les avait entendus pour mieux les berner plus tard.
J'irai toutefois plus loin, car cette diversion est beaucoup plus scandaleuse que cela, beaucoup plus pernicieuse, puisqu'elle dissimule une vérité difficile à entendre que la dirigeante du Rassemblement national se garde bien de formuler de manière aussi claire.
En l'état actuel, notre système de retraites par répartition est mort.
Ne tournons donc pas autour du pot.
Ce qui permet de garantir des caisses de retraite excédentaires ou, à tout le moins, en équilibre, tient essentiellement à la croissance démographique. Or, notre pays, nous le savons tous, connût une augmentation importante du taux de natalité au sortir de la Seconde Guerre mondiale, après un timide redémarrage, en 1942, consécutif au retour progressif de prisonniers de guerre mâles dans leurs foyers respectifs.
Ainsi, à partir de 1945 et jusque vers 1965, le taux de fécondité, ici, fluctue entre 2,3 et 3,0 ; et puisqu'il suffit de 2,1 enfants par femme pour assurer le renouvellement des générations, l'on assiste à une relance de la croissance démographique française.
Mieux encore, dans la mesure où, à l'époque, les Blancs européens sont ultra-majoritaires en France du fait d'une immigration faisant peu appel aux populations non-blanches (Sémites d'origine arabe ou hébraïque, Noirs africains, Asiatiques, Tziganes, etc.), c'est une population ethniquement cohérente, presque systématiquement autochtone, qui grandit en nombre.
Bref, jusqu'ici tout va bien ou presque. Puis, en 1965, le taux de fécondité chute.
Nous reviendrons sur la ou les raisons qui ont provoqué l'arrêt du " baby boom ".
Intéressons-nous plutôt à ce qu'auraient pu faire les gouvernements d'alors pour conjurer la menace de la dénatalité pesant, et sur l'équilibre des caisses de retraite, et sur tout le reste.
Tout d'abord, adopter une politique nataliste ambitieuse sur le long terme aurait sans doute, en grande partie, enrayé le phénomène. Au sein de notre mouvement, L'Alliance, nous proposons par exemple d'attribuer, dès le premier enfant, des allocations familiales progressives, indexées sur l'inflation, mais qui n'augmenteront pas au-delà du troisième enfant. Notre objectif étant la relance de la natalité des autochtones (Blancs européens), sans effet d'aubaine bénéficiant aux autres ethnies.
Nous entendons aussi permettre aux parents de plus de trois enfants un départ en retraite anticipé, préconisons d'augmenter de 20% le nombre de places en crèche, et souhaitons porter une attention particulière aux parents isolés.
En 1965, de telles mesures auraient pu être prises, mais il n'en fut rien. Apparemment, le déclin de la natalité des populations blanches de notre pays n'était pas un problème pour le pouvoir en place, le régime gaulliste lui-même vieillissant.
Résultat, durant les dix années qui suivirent, le taux de fécondité passa de 2,8 à 1,9, soit un enfant de moins par femme ! Ces femmes comptent parmi les nouveau-nés blancs venus au monde, en France, après la victoire de 1945, et qui, ayant atteint l'âge de la reproduction, décident donc d'avoir deux enfants, en moyenne, plutôt que trois comme leurs mères.
La génération qui formera le fer de lance de la contestation de Mai 68, considérée, à raison, plus portée sur le plaisir immédiat, égocentrique, consumériste et inquiète, que la précédente. Une génération qui arrive aujourd'hui à l'âge de la retraite, mal financée du fait même qu'elle a décidé, cinquante ans plus tôt, d'avoir moins d'enfants pour son confort immédiat.
Vous l'aurez compris, c'est ce que l'on appelle un méchant retour de bâton.
Pour autant, même sans politique nataliste ambitieuse, un redressement était-il impossible à moins de recourir à une immigration massive en provenance de pays sous-développés ?
En fait, pour compenser le déficit démographique des populations blanches de France, le pouvoir gaulliste aurait pu, théoriquement, agir sur trois autres leviers : 1/ la lutte contre le chômage ; 2/ le recul de l'âge de départ à la retraite ; 3/ la résorption du travail à temps partiel.
D'emblée, il est clair que la deuxième mesure risque de ne pas être très populaire, aussi les politiciens de l'époque vont tout faire pour l'éviter. Lutter contre le chômage ? Mais, en 1965, ce dernier se trouve encore à un faible niveau. Résorber le travail à temps partiel ? Même remarque. Et au final, personne ou presque ne fait rien.
Hélas, les chocs pétroliers de 1973 et 1979 vont faire exploser l'un et l'autre. Faute d'avoir été anticipée, ou parce qu'elle a été sciemment ignorée, la détérioration de la situation économique ne laisse plus d'autre choix aux politiciens que, soit reculer l'âge de départ à la retraite, soit multiplier les immigrés comme les petits pains sans se soucier des conséquences.
Il faut dire qu'en ce temps-là, l'on n'est plus à un paradoxe près. puisque s'il est mis fin à l'immigration dite économique en 1974, Jacques Chirac, alors Premier ministre, instaure le regroupement familial, en 1976, avant que cette décision ne soit annulée l'année suivante, pour se voir finalement validée par le Conseil d'État, le 8 décembre 1978.
En définitive, à défaut de trouver du travail aux immigrés pour qu'ils cotisent pour les futurs retraités, il est ainsi décidé d'augmenter le nombre et la proportion des populations non-blanches en nos frontières. Concrètement, non seulement les gouvernements successifs ne font rien pour relancer la natalité, mais ils font tout pour que la France de demain compte, proportionnellement, moins de Blancs européens.
Trahissant une décision principalement idéologique.
Bien sûr, d'autres raisons peuvent être avancées.
Sur le plan politique, la gauche a de quoi se gargariser étant donné que cette nouvelle donne satisfait son tiers-mondisme, son cosmopolitisme déguisé en " antiracisme " à géométrie variable, et fournit de nouveaux cotisants au Parti communiste, au Parti socialiste et aux syndicats immigrationnistes.
Sur le plan économique, ce que l'on dit moins, c'est que le grand patronat est aux anges. Quelle aubaine que tous ces immigrés sous-qualifiés qui pourront être corvéables à merci, n'ayant pas vraiment les moyens de faire la fine bouche. Et comme le PCF, le PS et les centrales syndicales vont vouloir les chouchouter, cela promet de belles passes d'armes susceptibles d'occuper l'opinion publique, les mass-médias aux ordres et les agents d'influence adeptes de la diversion.
Cette collusion de fait entre les ultralibéraux et la gauche bien-pensante, nous la retrouvons aujourd'hui où le jusqu'au-boutisme de Philippe Martinez, le secrétaire générale de la CGT, sert les intérêts du grand patronat et de son commis, Emmanuel Macron, dans la mesure où refuser toute réforme des retraites permettra à l'État de justifier le recours à l'immigration de masse de population non-blanches pour " sauver " les caisses de retraite déficitaires.
Le " hasard " faisant bien les choses, il se trouve que Martinez et Macron, immigrationnistes hallucinés, sont d'accord sur l'essentiel : la seule façon de parvenir à l'équilibre consiste à arabiser et noir-africaniser ce foutu peuple de Gaulois réfractaires qui se croit encore chez lui.
C'est pourquoi nous parlons de décision essentiellement idéologique. Le reste n'est que de l'enfumage destiné à vous dissimuler cette vérité que chacun pressent.
Il se trouve que " nos " élites nous ont trahis.
Que faire, dès lors ?
D'abord, prendre le pouvoir. C'est naturellement la condition sine qua non.
Ensuite, appliquer un programme de redressement national consistant en une politique natalisteambitieuse sur le long terme, couplée à une lutte accrue contre le chômage, une résorption du travail à temps partiel, un arrêt total et immédiat de l'immigration allogène (c'est-à-dire non-blanche), et un recul de l'âge de départ à la retraite de deux ans, après concertation avec les différents acteurs du monde du travail, mais seulement dans les grandes villes, où il est plus facile de travailler plus longtemps, du fait que les infrastructures (services publics, transports, médecins, etc.) sont déjà là.
Enfin, de redéfinir notre projet de société commune pour le futur, revenant à des valeurs garantissant justice, équilibre et bon sens en action.
Ce type de mesure, nous les présentons dans notre programme de gouvernement, ainsi que les moyens permettant de parvenir à conjurer les fléaux du chômage et de la précarité de l'emploi. Nous aurons, bien sûr, l'opportunité de les détailler prochainement, mais nous vous invitons, dès maintenant, à les découvrir.
Pas de solutions miracles, mais des choix forts, assumés et dictés par la logique autant, naturellement, que par l'amour de la patrie.
Avec cette politique, nous reviendrons à un système de retraites plus stable et plus juste, pour ensuite préparer une véritable réforme qui ne laissera personne sur le bord de la route.
Mais qui aura le courage d'appliquer une telle politique ? Certainement pas Jean-Luc Millionnaire (en euros) ou Marine à la Peine (en débats télévisés), dont le compte bancaire est encore plus fourni que celui de Mélenchon... alors quoi, on reprend cinq ans de Macron en 2022 ? Quand on considère le désastre seulement à mi-mandat, il y a de quoi s'inquiéter, non ? À gauche, Olivier Faure, pour le PS ? À droite, Baroin pour LR, ou Pécresse ? Et je vous fais grâce de Dupont-Aignan, Asselineau ou encore de Jadot.
Quels que soient leurs qualités et mérites respectifs, leurs défauts et manquements, beaucoup plus nombreux, font pencher la balance en leur défaveur. Aucun d'eux, aucune d'elles, n'a l'étoffe d'un chef d'État en ces temps troublés, et ce n'est que le début, où notre pays a besoin d'un super de Gaulle à l'Élysée et d'une Jeanne d'Arc à Matignon, d'un Sully au ministère de l'Économie et d'un Bonaparte à la Défense !
Il faut placer la barre bien haut, pour cette nation tombée bien bas, et redonner ainsi foi aux Français en leur avenir. C'est à cette condition que la nouvelle génération de Français blancs aura envie d'avoir beaucoup d'enfants. Car voilà pourquoi nos aînés en firent eux aussi beaucoup après la Seconde Guerre mondiale et que, a contrario, leurs parents en eurent bien moins avant l'éclatement de ce même conflit, dans les années trente.
Ainsi, il n'y a qu'en étant ambitieux que nous sauverons ce qui peut l'être et redémarrerons la machine. Cessons enfin de voter pour des baudruches et trouvons-nous de vrais chefs.
Ou il en sera fini, étant proches du point de non-retour, et de la République, et de la France.
. Marc Legrand
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