En pleine préparation pour la qualification olympique pour le marathon, l’ultra trail runner Jim Walmsley s’est livré à un magazine américain sur son alimentation. Déjà connu pour être végétarien, il confie ses petits secrets, parfois très éloignés de ce que ses performances hallucinantes pourraient suggérer.
Vous êtes peut-être au milieu de votre marathon de printemps, le Marathon de Paris par exemple, et vous suivez un régime strict pour mettre toutes les chances de votre côté. La lecture de ce qui suit peut être un peu décourageante…
Jim Walmsley, l’un des plus grands ultra traileurs de la planète, s’est fixé pour objectif cette année de participer aux JO de Tokyo, quelques semaines avant … l’UTMB. Un calendrier chargé qui passera par une qualification le 29 février prochain, lors du Marathon d’Atlanta. En pleine préparation, et quand il vient de gagner de manière impressionnante la course de Pemberton, au Texas – 50km et 500m de dénivelé en 2h49 … – il se livre au magazine Sports Illustrated sur son régime plutôt particulier. .
Ni viande ni poisson: le choix du végétarisme
Le débat autour du régime végétarien est souvent marqué par des opinions (trop) claires, que l’on soit pour ou contre ce type de régime. Jim Walmsley est végétarien, il l’assume sans difficulté, mais reste prudent quand il s’agit d’en parler: “Je ne parle pas trop d’être végétarien car je ne suis pas sûr que cela convienne à tout le monde. Ça marche pour moi. “
Depuis plusieurs années, le végétarisme est de plus en plus présent chez les sportifs de haut niveau, notamment en ultra endurance – pensez à l’ultra-traileur canadien Rob Krar qui en a souvent parlé -, mais aussi dans d’autres disciplines où le mythe des protéines animales ( surtout de la viande) a longtemps été tenace. Le documentaire “The game changers” a enflammé la toile il y a quelques mois, montrant à l’esprit des athlètes, Arnold Schwarzenegger et Lewis Hamilton, expliquant comment leur régime végétarien avait changé leur vie.
Pizza, bière, glace: loin des standards habituels
Sans devenir une norme, le végétarisme chez les sportifs n’est plus vraiment rare ni même original. En revanche, pour le reste de son alimentation, les habitudes du traileur ultra américain sont plus surprenantes.
Ceux qui le suivent sur les réseaux sociaux savent que Jim Walmsley est un grand fan de pizza. “Je mange de la pizza environ une fois par jour, au moins cinq fois par semaine, pour le déjeuner ou le dîner”, explique-t-il. Tellement fan en plus qu’en plus de ses partenaires classiques – Hoka ONE ONE à la tête – il a pour sponsor une petite pizzeria de Flagstaff, ville de l’Arizona où il vit.
Jim Walmsley ici avec ses partenaires de formation, le groupe Coconino Comboys, pizza et bière au menu.Pour le petit-déjeuner, il reste plus classique: “yaourt et granola tous les matins”, que ce soit à la maison ou en déplacement, quitte à porter vos fournitures dans vos bagages. “Quand je vais en Europe pour un mois, ça peut être compliqué, mais je porte une semaine de granola que je réserve pour la semaine avant la course. Je sais ce qui a fonctionné pour moi ces derniers jours.”
Connu pour réaliser des charges d’entraînement très importantes, sans réelles coupures, l’Américain fait un constat simple: s’il veut continuer à ce rythme, il a simplement besoin de calories. Il évite “les bonbons et les sodas” au quotidien, mais quand il se sent trop maigre, “je me donne le feu vert pour manger des beignets et des glaces. Cela m’arrive souvent. Certains soirs, je peux même me contenter d’une pinte fraîche et un Ben et Jerry. ”
La chose la plus importante selon Jim Walmsley reste d’être en phase avec son alimentation, donc faire des excès n’est pas dramatique, bien au contraire. «Lorsque vous vous sentez mou, ne vous contentez pas du régime salade et smoothie. La chose la plus importante est de se sentir bien. “
L’article original de Sports Illustrated se trouve ici.
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