Les bons plans de l’été

Puisque je ne prends pas de vacances cette année, j’ai bien le droit de détendre à mon tour mes neurones mis à rude épreuve par les sujets (presque) sérieux évoqués durant ces dernières semaines.
J’ai donc décidé, à l’instar de Combien ça Coûte, de mettre la pensée de côté, au profit d’un post bien racoleur sur les bons plans de l’été.
Tout d’abord, où partir ?
Ne cherchez pas forcément très loin : le bonheur peut se trouver juste à côté de chez vous !
De toute façon, avec un litre d’essence bientôt au prix du St Emilion Grand Cru, mieux vaut aller squatter chez belle-maman (enfin, si elle habite à proximité : le masochisme a ses limites).
Vous avez des enfants ?
Pas de bol : pendant l’été, vous êtes condamné à les avoir sur le dos pendant deux mois !
Pourtant, il existe, là aussi, une solution simple et économique.
Il existe de nombreux camps de vacances, tenus par des prêtres ou par certains de leurs amis belges : ils accueilleront vos progénitures avec grand plaisir.
Il est toutefois conseillé de glisser dans leur sac une bonne paire de baskets et de les entraîner à la course de vitesse.
Un bon barbecue pour pas cher ?
Si vous rechignez à consommer de la viande avariée, reconditionnée par les hypermarchés sous le nom de « merguez », pourquoi ne pas essayer à la place la recette de la pétasse grillée ?
Choisissez une plage (de préférence dans le Midi de la France ou en Corse) et repérez un groupe de pétasses en train de se faire dorer.
Vous pouvez facilement les reconnaître à quelques signes immanquables, dont le fameux numéro de « Biba » ou de « Jeune et Jolie » posé à proximité.
Attention : s’il s’agit d’un exemplaire de « Femme Actuelle » ou – pire - de « Notre Temps », fuyez.
Dans ce cas, comme pour les merguez, la date de péremption est largement dépassée !
Après plusieurs heures de patience, précipitez-vous sur le groupe en fin de cuisson, mais attention : si vous le faites déjà armé de vos couverts, avec une nappe à carreaux nouée autour du cou, vous risquez de passer pour un dangereux maniaque. Or, à moins de vouloir vous la jouer Michel Fourniret, ce style ne vous rapportera pas toujours le succès escompté.
Maintenant, si vous en avez les moyens, personne ne vous empêche d’oser les vacances « bling-bling » : empruntez le yacht de Bolloré, mettez-y un ex-mannequin d’origine italienne, et profitez-en pour inviter le nouveau Président des chaînes de télévision publiques, fraîchement nommé par vos soins, à partager vos agapes.
Après tout, pendant les vacances, chacun fait ce qui lui plaît !
Sauf qu’entre le pouvoir en vacances et la vacance du pouvoir, la différence semble de moins en moins évidente…