Le marché mondial de la bière artisanale en plein essor promet de continuer à offrir à GrainCorp, victime de la sécheresse, une certaine sécurité financière future, malgré la séparation entravant la société de son activité de malt rentable.
Le plus grand secteur agroalimentaire coté de l’Australie devrait être divisé en deux sociétés le mois prochain, mais GrainCorp ne supprimera pas entièrement ses liens de propriété avec son nouveau frère, United Malt Group.
En supposant que les actionnaires votent pour la scission, GrainCorp conservera une part de 10% dans l’exploitation de malt aux États-Unis.
Cela fournira un revenu supplémentaire modeste, mais utile, ainsi que du capital-actions qui pourrait être liquidé si nécessaire à une date ultérieure.
Fait intéressant, cependant, les administrateurs de GrainCorp espéraient initialement ne pas avoir de lien d’investissement persistant avec le gros malteur, malgré les avantages qu’il pourrait apporter au bilan de la société mère.
United Malt a connu une forte croissance en Amérique du Nord grâce en grande partie à la vigueur du marché de la bière artisanale, qui s’est développé au cours de la dernière décennie.
Aux États-Unis, le marché de la bière artisanale a continué de croître en 2018 à 4%, ce qui est sur une base beaucoup plus importante qu’il y a cinq ans
– Mark Palmquist, GrainCorp
Le PDG, Mark Palmquist, a déclaré que certains États américains étaient encore sous-représentés dans le boom de la bière artisanale et offraient des opportunités de croissance particulièrement bonnes, tandis que les marchés émergents tels que l’Amérique latine et l’Asie connaissaient également une forte croissance de la bière premium et artisanale.
Le processus de production artisanale nécessite environ deux fois plus de malt que les brasseurs commerciaux traditionnels pour chaque litre de bière qu’elle produit.
GrainCorp possède 13 usines de transformation de malt en Australie, en Grande-Bretagne et en Amérique du Nord.
Son entreprise américaine, Country Malt, compte également 11 entrepôts nord-américains fournissant des ingrédients au secteur des boissons artisanales, tandis qu’une autre filiale, Brewcraft USA, possède cinq sites qui desservent le marché florissant de la bière maison.
“Aux États-Unis, le marché de la bière artisanale a continué de croître en 2018 à 4%, ce qui est un taux inférieur à celui des années précédentes, mais reste une bonne croissance sur une base beaucoup plus importante qu’il y a cinq ans”, a déclaré M. Palmquist lors de l’assemblée générale annuelle de la semaine dernière. .
Dans le même temps, l’industrie du whisky écossais, un autre gros acheteur de malt, connaissait une demande des consommateurs bonne et de grande valeur.
Le whisky single malt affiche une croissance particulièrement forte et est un marché sur lequel l’activité malt continuera de se concentrer.
LECTURE CONNEXE
M. Palmquist a déclaré que la société rebaptisée United Malt était également en bonne position pour explorer les opportunités d’étendre la répartition géographique de son entrepôt et de son réseau de distribution, et développer ses compétences de personnalisation et d’innovation en matière de malt de spécialité.
Le président, Graham Bradley, a également estimé que les perspectives de la société de malt et les flux de trésorerie solides devraient garantir que les actions de United attirent les investisseurs lorsque la société sera cotée à l’Australian Securities Exchange si la scission se déroulait comme prévu après une assemblée générale exceptionnelle du 16 mars.
Pourquoi seulement 10pc en jeu?
Pourtant, lorsque les actionnaires ont demandé pourquoi GrainCorp ne conservait pas une participation plus importante dans la société de malt pour profiter des perspectives haussières de l’entreprise de malt, M. Bradley a déclaré que l’idéal était que la société n’ait pas conservé de participation.
“Si nous avions moins de dette principale, nous n’aurions peut-être pas conservé de participation”, a-t-il concédé.
“Le but était de le rendre aussi petit que possible, et 10pc était le bon équilibre.”
Malgré la vente récente de la plupart de ses actifs terminaux de vrac liquide pour 333 millions de dollars, GrainCorp conservera 82 millions de dollars de dette principale après la scission.
La participation de 10% dans United Malt fournirait donc des “ressources de bilan et une flexibilité de financement” supplémentaires au manutentionnaire, au négociant et au transformateur de graines oléagineuses exposés de façon saisonnière.
Plus peut avoir été considéré comme un enjeu de blocage
– Graham Bradley, GrainCorp
“La participation de 10pc aide à gérer cette dette de report, donc elle (GrainCorp) ne sera pas affectée négativement pendant les mauvaises années”, a-t-il déclaré.
“Tout autre élément aurait pu être considéré comme un blocage.
“Par exemple, s’il y avait à un moment donné une décision au sein de United Malt d’accepter une offre de rachat, nous ne voulions pas que United se trouve dans une situation où GrainCorp détenait toujours une participation trop importante.”
Le petit colis serait un actif non essentiel utile, générant des revenus de dividendes, et pourrait être monétisé dans ce que M. Bradley pensait être un marché prêt pour la participation de GrainCorp, d’autant plus que la participation n’était pas trop grande pour offrir au marché en un seul aller.
Nouvelle direction des administrateurs
Pendant ce temps, les actionnaires de GrainCorp ont voté pour confirmer la nomination du nouveau directeur, Jayne McAloon, qui déménagera à United Malt après la scission, rejoignant le directeur réélu, Simon Tregoning, et Barbara Gibson et M. Bradley qui se tourneront tous vers le secteur du malt, avec M. Palmquist.
Ils seront rejoints par un cinquième et nouveau directeur Terry Williamson, qui sera nommé en mars.
Mme McAloon, ancienne dirigeante de haut vol chez BHP Billiton et AGL, possède une expérience de 25 ans dans le secteur des ressources, des infrastructures énergétiques et des services publics.
Une autre nouvelle recrue et ancienne dirigeante de l’industrie de la laine, du vin et du porc, Kathy Grigg, a été confirmée comme membre du conseil d’administration de GrainCorp la semaine dernière, se joignant aux administrateurs de longue date Don McGauchie, et Dan Manglesdorf et actuel vice-président, Peter Richards, qui remplacera M. Bradley en tant que président .
L’AGA a également vu le départ à la retraite des administrateurs Peter Housden et Rebecca Dee-Bradbury, qui travaillent pour GrainCorp depuis 11 et cinq ans respectivement.
M. Bradley a déclaré que les conseils d’administration des deux sociétés scindées seraient plus petits que l’actuel GrainCorp, reflétant leur plus petite capitalisation boursière, mais chacun surveillerait et développerait l’expertise et les compétences requises et faciliterait “une succession ordonnée pour les administrateurs de longue date”.
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L’histoire GrainCorp conserve quelques liens de malt astucieux pour soulager la douleur de scission est apparue pour la première fois sur Farm Online.
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