Les Français ont pu constater que devant l'évidence de l'aggravation de la fracture identitaire et culturelle qui mine la nation, le Président de la République préfère, malgré des effets d'annonce, renoncer et se soumettre à l'esprit totalitaire.
Face au séparatisme islamique, une lutte bien mal engagée
Par Antoine Martinez
Général de brigade aérienne (2s) Antoine Martinez
La sémantique a une grande importance et le fait que le président de la République ait décidé, plusieurs jours avant son déplacement en Alsace, d'utiliser le terme de séparatisme en lieu et place de celui de communautarisme pour lutter, enfin, contre l'hydre qui menace l'unité de la nation ne pouvait que susciter de l'adhésion. L'image concrète véhiculée par ce substantif est plus démonstrative et donc plus apte à provoquer le refus de l'inacceptable, la République étant une et indivisible selon l'article 2 de notre Constitution. Ajoutons cependant à ce stade une précision qui a son importance pour la compréhension de l'urgence du combat à mener: il ne s'agit pas de séparatisme islamiste, mais de séparatisme islamique qui est la conséquence du communautarisme, fruit lui-même de l'immigration musulmane de masse qui continue, malgré l'évidence du danger, d'être accompagnée aujourd'hui par nos dirigeants politiques. Ce séparatisme islamique est consubstantiel à la culture islamique. L'extension des territoires perdus de la République où règne l'islam en est l'illustration la plus parfaite.
Cela dit, l'espoir créé par l'annonce de l'Elysée s'est vite fracassé sur un obstacle de taille, commun malheureusement chez beaucoup de nos dirigeants, à savoir le manque de courage politique au moment de décider. C'est ainsi que les Français ont pu constater que devant l'évidence de l'aggravation de la fracture identitaire et culturelle qui mine la nation, le président de la République préfère, malgré des effets d'annonce, renoncer et se soumettre à l'esprit totalitaire.
Et cette capitulation s'est déroulée en deux actes au cours de ce déplacement, deux séquences qui révèlent son impuissance à décider dans l'intérêt de la nation française et qui l'a conduit finalement à reculer au dernier moment sous la pression de la peur inspirée par l'esprit totalitaire. Il avait pourtant reconnu lui-même la nécessité de lutter contre le séparatisme concrétisé par la multiplication des territoires perdus de la République. Ce faisant, il affiche sa faiblesse, la faiblesse criminelle de l'Etat, face à un ennemi conscient de sa force, à présent confortée par ce renoncement. Il participe ainsi à l'aggravation de la situation et à l'avènement des drames qui frapperont notre pays. Il faut que les Français le sachent.
Le premier acte s'est concrétisé par la visite d'un quartier " sensible ", vidé au fil des ans de la majeure partie de ses autochtones, visite au cours de laquelle le président de la République a été interpellé et a pu échanger longuement avec les habitants. De ces échanges recueillis grâce aux réseaux sociaux que le pouvoir ne peut, pour l'instant, ni maîtriser ni censurer, il ressort que le président de la République, en se livrant à ce qu'il croit être une opération de communication rondement menée à son profit, subit en réalité l'exercice plus qu'il ne le conduit. Car loin d'être spontané, " l'acceuil " du président avait été préparé par les séparatistes se posant, selon les méthodes bien rodées des CCIF ou autres CFCM ou associations, en victimes, se plaignant de stigmatisation, de rejet, de problèmes économiques. Et le président d'en rajouter et de promettre encore plus d'argent pour alimenter ce puits sans fond alors que le problème n'est pas économique mais culturel. Curieusement, il ne va pas à la rencontre des Français qui souffrent de cette immigration de masse, des agressions qu'ils subissent quotidiennement dans différents domaines de la part de cette dernière.
Cerise sur le gâteau et comble d'une complaisance coupable - c'est un euphémisme - on notera ce besoin pathologique de prises de photos (selfies) avec des personnes dont les motivations sont évidentes sauf pour lui. Car accepter d'apparaître sur une photo avec une femme voilée est une faute. C'est accepter de fait le séparatisme qu'il dit vouloir combattre en reconnaissant son étendard. C'est également accepter l'instrumentalisation qui sera faite de ces photos par les séparatistes encouragés par une telle soumission. Enfin, avec le cas de cette femme dissimulant son visage, le président est non seulement tombé dans un piège prévisible - que ses services de sécurité devaient anticiper - mais par son manque de réaction, il s'est rendu complice d'une infraction caractérisée en laissant une femme entièrement voilée poser impunément à ses côtés. Non seulement le président ne fait pas respecter la loi mais il permet à cette femme qui doit être poursuivie de narguer le peuple français. Cette image, à elle seule, est désastreuse et dévastatrice car elle symbolise, d'un côté la volonté affichée et affirmée de bafouer la loi de la République, de l'autre la démission et la soumission de l'Etat.
Le second acte était constitué par le discours, attendu en raison notamment de l'intérêt suscité par le choix du terme séparatisme plus explicite et plus agressif que celui de communautarisme. Hélas, ce second acte fut, en fait, la confirmation d'une nouvelle opération axée sur la seule communication qui s'est révélée décevante, sans réel programme réfléchi pour lutter efficacement contre ce cancer islamique et vouée à l'échec car traduisant clairement une absence de volonté de passer à l'action et donc un renoncement.
En premier lieu, ce discours est d'entrée apparu mal construit et mal argumenté. Sur un tel sujet, avant de pouvoir annoncer des mesures il est indispensable de poser un diagnostic le plus objectif possible, c'est à dire non pas seulement énoncer des symptômes mais remonter et analyser les causes du problème à traiter. Or le diagnostic n'a pas été posé. Comment peut-on dans ces conditions espérer apporter une réponse pourtant urgente au problème soumis ?
En second lieu, une partie de ce discours a consisté pour le président de la République à dresser un bilan de l'action menée depuis son arrivée au pouvoir, bilan d'auto-satisfaction inconvenant car en complet décalage et en contradiction avec les chiffres du ministère de l'Intérieur pour l'année 2019. Mais cette partie du discours était destinée à persuader les Français du bien-fondé et de la pertinence de son action et à masquer l'indigence de son argumentation.
Car, enfin, son propos plein de contradictions est révélateur d'une méconnaissance totale de l'ennemi qu'il ne veut pas nommer et d'un manque de vision préjudiciable à terme à l'unité et à la sécurité des Français. En effet, lorsque le président déclare que l'islam politique n'a pas sa place en France, il sait que ce propos sera bien accueilli mais, en même temps, il occulte gravement la menace car l'islam est par essence politique. Il n'existe pas d'islam non politique. C'est là que le bât blesse et c'est donc bien l'islam le problème, l'islam incompatible avec la démocratie, l'islamisme n'étant que l'expression de l'islam dans sa totalité, violent, totalitaire et conquérant contenu dans le Coran et les hadiths qui appellent au meurtre des infidèles, institutionnalisent l'infériorité de la femme, refusent la séparation entre le spirituel et le temporel et ordonne l'application de la charia, la loi islamique condamnée par la CEDH en 2003 ! Il faut bien reconnaître que l'islam produit des personnalités au fonctionnement et au comportement plutôt pathologiques. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle un esprit civilisé et indépendant, disposant de son libre-arbitre et de sa liberté de conscience et de pensée, pourrait objectivement considérer les auteurs d'attentats islamistes comme des déséquilibrés. Ils sont, en effet, collectivement déséquilibrés car modelés par une culture obscurantiste et mortifère. Et environ 30 % (c'est à dire au moins 3 millions) des musulmans présents en France (dont plus de 50 % des jeunes) sont radicalisés, clament la primauté de la charia sur les lois de la République et considèrent leur " religion " comme un outil de rébellion contre la France et l'Occident en général (cf. étude Institut Montaigne 2016) ! Le président de la République qui, par ailleurs, fait rapatrier les djihadistes partis en Syrie et en Irak serait donc bien inspiré de réfléchir aux conséquences de son renoncement - par peur de stigmatiser - à mettre en œuvre des mesures radicales pour éradiquer ce processus et en inverser le cours.
De même, lorsqu'il désigne le séparatisme comme l'ennemi, il fait fausse route car comme pour le terrorisme, il confond l'outil mis au service d'une idéologie totalitaire et mortifère. Il faut bien comprendre que le séparatisme est la conséquence logique du communautarisme. Et le communautarisme est lui-même la conséquence logique de l'immigration de masse. Et le séparatisme à l'oeuvre grâce au nombre, sans cesse croissant en raison d'entrées légales et illégales ingérables acceptées par nos dirigeants, précède et prépare l'étape suivante, à savoir la constitution de territoires complètement vidés de ses autochtones et sortis de l'Etat de droit avec le but affirmé d'instaurer des Etats islamiques administrés par le Coran et appliquant la charia. La constitution de territoires étrangers et hostiles sur notre propre sol ! Quel manque de clairvoyance et de courage dont, à n'en pas douter, il faudra un jour payer le prix, et un prix fort !
Quant à la construction de mosquées et à leur financement qui procèdent de cette islamisation criminelle de notre pays accompagnée et favorisée par nos dirigeants politiques, comment peuvent-ils, devant l'évidence du danger évoqué, continuer à accepter cette soumission à l'esprit totalitaire sachant que dans une mosquée on prêche la charia incompatible avec notre Constitution, et que les écoles coraniques qui y sont associées sont de véritables madrasas qui enseignent la haine des non-musulmans ? On a d'ailleurs cru comprendre que le président de la République découvrait l'existence des ELCO (enseignements de la langue et de la culture d'origine). Ils ont pourtant été mis en place par l'Education nationale au milieu des années 1970, et ont été et sont toujours de véritables freins à l'intégration des jeunes issus de l'immigration. Ils ont, en outre, été dénoncés par le Haut Conseil à l'Intégration dans deux rapports publiés en 1991 et 2010 complètement ignorés ! C'est ainsi que nos djihadistes ont été instruits par l'école de la République !
Cela dit, près de 500 mosquées devraient aujourd'hui déjà être fermées (170 d'obédience Fréres musulmans, 152 salafistes, 147 tablighis). C'est dire le niveau d'atteinte et d'offense à notre démocratie et au fameux vivre-ensemble devenu complètement utopique. Les rapports alarmants de la DGSI sont volontairement occultés.
Alors, après ce nouvel exercice de communication peu convaincant du président de la République manifestement dans le déni de la réalité et de la gravité de la situation, et donc peu enclin à vouloir décider des mesures fortes seules capables de provoquer le sursaut, on ne peut qu'être inquiet pour la France et son peuple qui souffre de cette immigration incompatible avec ses valeurs, sa culture, son mode de vie, ses traditions et dont sa vie même est mise en danger. Réticent à s'exprimer sur ce sujet depuis son accession au pouvoir mais contraint de le faire sous la pression des événements et des drames qui ont frappé récemment le pays, le président de la République semblant manifestement ne pas avoir compris les enjeux, ou ne voulant pas les comprendre, ne pourra donc pas y faire face. Le seul fait d'avoir omis de poser le diagnostic dans son discours révèle, en effet, l'absence de volonté de traiter le problème. Ce diagnostic objectivement très pessimiste aurait logiquement conduit à des mesures très fortes, voire radicales, que le président de la République ne prendra jamais. Une question se pose alors : un tel renoncement est-il compatible avec l'intérêt de l'Etat et de la nation ?
Général (2s) Antoine Martinez
Président des Volontaires Pour la France
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