Pour défendre la laïcité, nous devons avoir le droit de critiquer...
Et la laïcité ? Bordel !!!
Par Daniel Desurvire
CHAPITRE 8
Si un personnage de l'histoire peut faire autant de mal au genre humain durant des siècles et des siècles, pourquoi les sociétés civilisées indo-européennes ne se donneraient-elles pas les moyens d'y répondre, non pas par la censure qui présage une riposte de vengeance et de violences séditieuses, mais en faisant la démonstration cognitive de l'imposture de ce dogme fanatique, de son immoralité et de la lâcheté de ses crimes ? Pourquoi tant d'ignominies et d'imbécillité dans un seul livre (le Coran) ne pourraient-elles pas être dénoncées, en écartant la responsabilité directe des croyants, à l'exception des gourous exaltés qui se retranchent derrière ce dogme funeste comme exutoire à leur instincts sociopathes, puis dédouaner leurs crimes au nom d'un dieu que défendent les institutions au nom de la liberté de culte ? Comment interdire la vente libre d'un livre de religion, sans stigmatiser ses lieux de recueillement et de prière*, en l'occurrence, déchoir un dieu de son statut confessionnel sans commettre une grave offense aux libertés ? Dans une démocratie, pas celle d'une France pusillanime qui préfère taire l'intelligence anticipative des situations pour ne pas réveiller les foudres comminatoires de l'obscurantisme, affronter le mal ne consiste pas à l'interdire, mais de l'ébranler avec l'arme de l'esprit.
Par l'indulgence aveugle de la Nation, le danger se traduit pour les activistes par une escalade de leurs provocations. Dans l'ostracisme d'une désapprobation d'État qui exclut et proscrit*, le risque encouru serait d'amorcer le courroux de prédicateurs allumés qui n'attendent que ce type de réponse pour hurler au martyr et en suivant, déclencher la riposte sanglante et la razzia des fous de Dieu par les mutineries périurbaines et les actes de terrorisme. On le sait, ces émeutes incendiaires couvent à la moindre alerte même à l'international, depuis les faubourgs urbains arabophones aux hémicycles parlementaires, en passant par les amphithéâtres universitaires et la tribune des antennes Tv ou d'Internet.
Oui mais... la vraie démocratie - participative ou délibérative - n'est qu'une utopie. Il ne faudrait rien déposer sur la balance pour que le fléau affiche constamment zéro injustice, zéro entrave aux libertés. Or, la démocratie est un principe politique pertinent et opportun qui se doit de réparer sans cesse les injustices et s'ouvrir aux libertés, dont les uns abusent, mais que d'autres accusent. Les extrémistes islamiques sont précisément ces premiers qui font pencher la balance des droits de leur côté, en stigmatisant la société qui se croit toujours en devoir de réparer un prétendu déficit de justice à leur égard, alors même que ces premiers réfutent pour eux-mêmes, de mettre en chantier les fondements de cette démocratie (Coran : sourate XL). Ce pourquoi, ne pas interdire la diffusion du Coran en l'état, c'est-à-dire sans en changer une ligne, revient à laisser le déflagrateur dans une bombe à retardement, menacer constamment la société, le détonateur étant amorcé par ceux-là mêmes qui le lise en s'en inspire.
Cependant, dans ce beau pays où la liberté de parole est devenue lettre morte, aucune clameur ne parviendra jamais jusqu'au public pour faire admettre une telle réalité, d'ailleurs si difficile à accepter qu'elle serait étouffée dès la première syllabe : " Vox clamantis in deserto " : La voix de celui qui crie dans le désert (Saint Jean-Baptiste). Le silence, discret collaborateur des Musulmans lambda envers leurs coreligionnaires islamistes fait écho avec celui d'une France résolument déférente à l'Islam ; une dhimmitude à l'échelle nationale, sorte de reddition devant un raz-de-marée.
Ancien directeur du Centre d'Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l'auteur de : " Le chaos culturel des civilisations " pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s'ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l'un des corollaires. L'auteur choisit d'opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères " (in, Les cahiers de Junius, tome III, "La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français" : Édilivre, 2016).
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