“NOUS FERONS! LES FEMMES ET LES HOMMES! VEUILLEZ RESPECTER LA SEXUALITÉ DU PERSONNEL ET LAISSER L’ÉTABLISSEMENT! MERCI!”
C’est ainsi que, parfois, je sonnais comme si je fermais un bistrot dans lequel j’ai servi entre 2008 et 2010. Cela m’a fait sourire, mais ça n’a pas vraiment fonctionné comme argument. D’une certaine manière, nous avons fini par mettre les clients à l’extérieur, leur boisson versée dans un verre en plastique.
Donc, avec les collègues, nous avons goûté le temps suspendu après l’effort, c’était particulièrement savoureux. L’un buvait un rhum coca, l’autre aussi avec un verre d’eau, et je buvais une bière. Et je pense que je peux dire que c’était la meilleure bière au monde à chaque fois. Que cette bière justifiait tous mes efforts de service.
Avec un peu d’agitation dans nos oreilles, nous avons fini la vaisselle, nettoyé les latrines, lavé la machine à café et l’imprimante. Les chaises étaient sur les tables, nous avons dépassé le balai et nous avons compté la boîte hors de vue. Ainsi, nous avons découvert le montant de nos pourboires respectifs, que pour ma part, j’allais effectivement boire partiellement ou complètement en terminant la soirée dans un bar qui fermait juste après, avec une autre formule également assaisonnée.
Lorsque les autorités ferment des bistrots, des tavernes, des auberges, des cabarets, ce qu’ils appellent des “commerces non essentiels”, je suis profondément attristé. Inquiet aussi. Je pense à tous mes camarades de zinc et de fours. Je pense beaucoup à toi.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble