Le numéro 1 mondial de la bière est gravement touché par la crise des coronavirus. Partout dans le monde, des bars, des restaurants et des clubs ferment. Le titre AB InBev, qui valait encore 74 euros en début d’année, est tombé à 32 euros mardi.
Face à ce climat hostile, le plus grand brasseur du monde, très endetté, a renforcé ses liquidités en empruntant 9 milliards de dollars à plusieurs banques, a fait savoir le Temps financier.
AB InBev rejoint une série de grandes entreprises qui l’ont fait. Il s’agit notamment de Boeing, Hilton Worldwide et IAG, la société mère de British Airways.
Les conditions d’accès à ces lignes de crédit ont été négociées avant le déclenchement de l’épidémie, assure la FT. Bank of America, BNP Paribas Fortis, Deutsche Bank, JPMorgan, Mizuho, Société Générale et Bank of Tokyo-Mitsubishi ont été contactés.
Une dette d’environ 3 milliards de dollars AB arrive à échéance en 2020 auprès d’AB InBev. Le groupe était déjà en difficulté avant le déclenchement de la crise des coronavirus. Alors que sa dette s’élevait à 95 milliards de dollars fin 2019, AB InBev avait réduit son dividende pour accélérer son désendettement.
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