Avec des mesures de sécurité dans les salons funéraires, les cimetières, les églises ...
Les directeurs de funérailles doivent faire face à une situation sans précédent en raison des mesures restrictives prises pour lutter contre la propagation de Covid-19: tant pour les équipes que pour l'accueil du public. Depuis le confinement ordonné par Emmanuel Macron, ce secteur d'activité a été contraint de se réorganiser. " Mes employés du service comptabilité font du télétravail et j'ai fermé 2 de mes 4 agences au public. Mes équipes travaillent alternativement pendant une durée de 15 jours car en cas de contamination d'un membre de l'équipe, c'est l'isolement de tous et il n'est pas question d'abandonner nos réunions ", Précise Eddy Buriez, directeur funéraire du même nom à Pernes, Bruay-la-Buissière et Barlin.
La difficulté pour les familles des défuntsSi les directeurs de funérailles suivent les recommandations de l'État pour éviter tout risque de contamination, les familles ne peuvent accompagner le défunt comme elles l'auraient souhaité. " Nous avons mis en place un système d'accueil sur rendez-vous pour les familles. Il n'y a pas plus de 2 personnes dans les bureaux avec l'assistant. On n'oublie pas le respect des gestes barrières et le lavage des mains. Pour les visites, il n'y a pas plus de 3 personnes en même temps au salon funéraire avec établissement d'un horaire afin que les membres de la famille ne traversent pas et que les locaux soient désinfectés une fois par heure ", Détaille Eddy Buriez qui évoque également le cas des églises et des cimetières.
" Au niveau des églises, il ne devrait pas y avoir plus de 20 personnes (y compris le personnel funéraire) espacés de 1,50 mètre tous les deux rangs. Aucun geste d'adieu sur le cercueil. La famille peut aller au cimetière mais uniquement des proches et pas plus de 20 personnes. Enfin, nous avons pris la décision de réserver une de nos funérailles pour reposer le défunt avec Covid-19 car la procédure est stricte: mettre immédiatement la bière et le cercueil fermé. La famille peut méditer mais si le cas est prouvé, c'est plus que déconseillé! Nous avertissons également que nous manquons de protection. "