L’histoire a commencé hier matin. Bien confinée derrière la vitre, à l’heure où, en temps normal, je me bats avec des terminales pour qu’ils entrent en cours l’un après l’autre et non tous en même temps en hurlant (oui, des terminales), bref, en ce temps plus paisible du confinement, je regarde par la fenêtre. Et j’assiste, ébahie et joyeuse, au ballet d’un gros hérisson qui, du plus vite qu’il peut (en tout cas assez vite pour que les photos soient floues), va de sa tanière sous les iris vers le fond du jardin, là où il y a brindilles et feuilles sèches. Le gros pépère chope les végétaux dans sa gueule, file vers sa tanière, les dépose, puis recommence. Ça dure un bon moment.
Un hérisson pressé d’aménager sa tanière en vue d’un gros dodo dans le petit jardin du grand confinementPlus tard dans la journée, j’ai compris ce que le hérisson faisait sous son douillet tas de feuilles : il dort. Et même il ronfle. Ce midi encore, j’ai eu l’impression qu’il avait le sommeil quelque peu agité, comme vous arriverez peut-être à l’entendre sur ce petit bout sonore capté avec les moyens du bord :