Manquant d'humilité et de savoir-faire, l'acheteur RSCA a raté son rendez-vous avec l'histoire. Anderlecht est aujourd'hui un club sans résultats, sans équipe, sans ressources et sans vision claire.
En lisant les événements qui contraignent le monde d'aujourd'hui à se recroqueviller dans l'isolement, les résultats des deux années de gestion de Coucke sont tronqués. Du moins - soyons prudents - dans son incertitude infinitésimale quant à la non-participation d'Anderlecht aux Playoffs 1. Une grande première en 11 éditions, qui se serait (ou non) matérialisée par une 7e ou 8e place, la 15 mars, date d'une dernière journée de phase classique déprogrammée pour force majeure.
Un an après le brassage d'une série de 55 campagnes européennes consécutives qu'il avait anticipées en détournant habilement la colère des supporters par l'effet de l'annonce du retour de Vincent Kompany, le patron du RSCA cette fois sauvé par le coronavirus . Statistiquement, il n'est peut-être pas le premier président violet de l'ère des séries éliminatoires à avoir raté le top 6. Lorsqu'un match se transforme en épave collective, on sauve parfois l'honneur comme on peut ...
► La folie de la grandeur: les finances d'Anderlecht n'ont jamais été autant dans le rouge.
► Les jeunes n'effacent pas 4 mercatos chaotiques: sur le terrain, la satisfaction individuelle et collective est beaucoup trop rare.
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