Magazine Journal intime

Je suis pas si cave que ça !

Publié le 31 mars 2020 par Gintonhic @GinTonHic

D’après ce que j’entends, je suis bien la seule qui ait quitté le Canada quand tout le monde s’empressait d’y revenir.

Pandémie : Covit-19 et tous les autres noms qu’on lui donne.

Je me fais lancer des darts pour « mon manque d’intelligence » qu’on me dit, à mots couverts. Ben, pas si couverts que ça…

Je ne comprends pas pourquoi j’ai toujours passé pour une écervelée. Pourtant ! S’il y en a une qui a de la jugeote, c’est bien moi ! Faut croire que mon corps n’affiche pas ça. C’est l’histoire de ma vie. J’ai assez pleuré là-dessus qu’aujourd’hui, je me contrefiche de ce que les autres pensent de moi. L’important, c’est ce que, MOI, je pense de MOI !

Alors, après mûre et mûre réflexion, j’ai décidé de lever les voiles avant qu’on ne me les coupe.

Exit ! Passeport en main, j’ai quitté mon pays bleu.

Direction : île déserte.

Achalez-moi pas avec votre Covit-19. Ici, il n’y en a pas. Je suis seule et j’adore ça.

C’est probablement ça qui vous fait suer, être seule et aimer ça.

Pas normal, direz-vous ?

Je ne changerais pas de place avec vous.

Pendant que vous agonisez dans notre beau Canada, entre vos murs de bétons, 12 étages, ou collés les uns sur les autres, moi, je marche sur la plage entre les coquillages qui sont encore intacts faute de pieds pour les écraser.

J’ai quitté le Canada en santé, j’ai dormi dans mon char à – 14 degrés Celsius (j’en ai perdu la voix d’ailleurs), pour ne pas contaminer ou être contaminée par cette chose qui trouble le monde. Me voilà sous 24 degrés Celsius. Seule. Zéro chance de contamination, si ce qu’on dit de la transmission du virus est vrai. Et avec toute possibilité de rentrer rapidement à la maison si les choses se corsent.

Alors, dites-moi pourquoi on me traite presque de Barbie avec cheveux ?

Bon, j’ai l’air de péter ma coche, mais dans le fond ça ne regarde personne ce que je fais de ma propre personne pourvu que je fasse tout pour ne nuire à personne. Et c’est ce que je fais.

Si votre pensée se veut bienveillante malgré des mots mal tournés, je ne vous en tiens pas rigueur, car je sais très bien que dire « JE T’AIME » ce n’est jamais facile.

Alors, je termine sur ces mots : Je vous aime !


Retour à La Une de Logo Paperblog