Ce temps surprenant du grand confinement, qui cloisonne en niches étanches à peu près la moitié de la planète, a quelque chose d’étrange. Forcément. On manque d’habitude. On tâtonne. On espère surtout le moment sublime du retour au grand dehors.
Ça peut paraître idiot et futile, alors que tant de mes concitoyens risquent leurs vies pour préserver la mienne : caissières et caissiers, soignantes et soignants, policières et policiers, éboueurs (les éboueuses sont plus rares, à ma connaissance), etc. Ça peut paraître futile, mais, parfois j’ai des envies un peu simples, des images d’eau, des envies de Garonne. Juste cela. Il faut attendre encore. À défaut de Garonne je me contente de la lune et d’une étoile qui brille à côté. La photo a été prise le 30 mars depuis mon petit jardin.