Le grand capricorne du chêne est un très grand coléoptère noir, aux antennes immenses, qui, si j’en crois insectes.net, se pointe en général fin mai début juin. Le spécimen vu hier dans mon jardin arrive donc un peu tôt dans l’année, d’autant plus tôt que je l’avais déjà croisé (lui ou son frère) il y a une semaine. Un bon mois d’avance, en somme.
L’animal est impressionnant par sa taille (autour de 6 cm de long, voire plus) et surtout par le gigantisme de ses antennes. Sa principale activité lors de sa courte vie (un ou deux mois) consiste à se reproduire. La femelle pond ses œufs dans des troncs d’arbres (prioritairement des chênes), où les larves se nourrissent en creusant des galeries potentiellement gênantes pour le développement de l’arbre ainsi squatté. Le département de biologie de l’ENS de Lyon signale que c’est cet aspect-là du grand capricorne du chêne qui pose problème : l’animal est protégé par la loi (ce qui n’est pas si fréquent pour un coléoptère) alors que ses larves font des dégâts. Oui, mais la présence desdites larves serait aussi un facteur favorisant la biodiversité. Le débat est ouvert …