Revenons, si vous le voulez bien, quelques temps en arrière : un hérisson avait été pris en flagrant délit de grosse ronflette sous les iris du jardin.
Depuis, chaque jour, presque toujours au même endroit, j’entends la respiration sonore de l’animal. Hier soir, après un dîner sur la terrasse permis par une météo clémente, mon homme et moi-même vîmes le hérisson sortir de sa cachette, arpenter le gazon pas anglais pour un sou du jardinet, puis filer dans le bûcher. Clap de fin pour la soirée.
Ce matin, alors que je petit-déjeunais derrière la vitre donnant sur la terrasse, je vis pépère faire son petit tour, puis filer à nouveau sous le bûcher. Sur le coup de midi, il ronflinait à nouveau sous ses iris, que nous nous gardons bien d’approcher de trop près et surtout d’arroser, car une douche en plein sommeil, c’est désagréable, même quand on a un manteau d’épines.