Sortir dans le jardinet, entendre le sommeil du hérisson, et se précipiter sous le petit pommier en imaginant qu’il est immense, qu’il est au cœur d’une forêt, qu’il faut choper le torticolis pour en voir la cime. On dirait que.
Faire deux pas vers la gauche en imaginant deux kilomètres, dans la jungle touffue d’un gazon pas anglais, mais un gazon tout de même. Se placer sous la glycine et y voir les lianes gigantesques et fleuries d’une forêt tropicale. On dirait que.
Bilan de la balade : avoir un appareil photo un peu sympa, ça aide. Peut-être même que ça aide à voir des animaux terribles qui font peur (non, pas le hérisson).
Balade réalisée dans le petit jardin du grand confinement au printemps 2020