Tout comme le charmant rougegorge qui volette au-dessus du jardin en hiver, le lézard gris des murailles descend des dinosaures. Dinosaures, qui, bien qu’ayant disparu bien avant qu’homos sapiens mette la pagaille sur la planète, ont donné descendance aux oiseaux et aux lézards, quelque soit la taille desdits lézards. Le lézard gris des murailles n’est pas du genre à terrifier les foules, il faut l’admettre. Pour un rôle majeur dans une production hollywoodienne, il devra attendre encore un peu.
Mais, en temps de confinement, le petit animal prend un tout autre intérêt. Il devient sujet d’observation voire de portrait. Le site aujardin.info indique qu’il aime particulièrement les rocailles et les pierres sèches. En milieu urbain, il ne dédaigne pas non plus le mur du garage, orienté plein sud, ça aide pour réchauffer ses vieilles articulations après l’hiver.