Bière artisanale – L’inhumation à Abbeville. Un film pour partager un moment de méditation – Bière blonde

Avec le Covid-19, seulement 20 personnes peuvent assister aux enterrements. Afin de partager ce moment de méditation, les directeurs funéraires de Liberty filment la cérémonie.

Les forces du coronavirus, les parents, même les proches parents, ne peuvent parfois pas voir leur défunt et les enterrements ont lieu dans un très petit cercle, ce qui a incité les directeurs de funérailles de Liberty Brusadelli à Abbeville (Somme) à filmer les cérémonies afin que plus d'amis et de famille puissent partager ce moment.

Un gros flou

Il n'est pas facile d'exercer la profession de directeur de funérailles en ce moment car les ordres et contre-ordres se sont multipliés depuis un certain temps, comme en témoigne William Holleville, directeur de funérailles:

Nous étions dans un grand flou en ce qui concerne les nouvelles qui nous sont parvenues de l'État, en particulier au début. Ici, nous commençons à voir plus clairement. "

Au début de l'épidémie, après une toilette, mais sans soins de thanatopraxie, l'État obligé de placer le défunt dans une couverture, recouverte d'un drap et de mettre de la bière immédiatement.

Lorsque la famille a voulu voir le corps, il a été possible d'ouvrir la couverture sur 5 à 10 cm et ils ont dû rester plus d'un mètre. Au cours de la semaine dernière, la règle a évolué: toute toilette est interdite.

Ce que dit le Conseil supérieur de la santé publique
Le Conseil supérieur de la santé publique considère que le risque de contamination est le même chez un patient décédé que chez un patient vivant. Il a publié un avis pour la gestion du corps d'un patient décédé infecté par Sars-Cov-2. Il édicte:
- Défunts affectés ou probablement affectés par Covid-19 : Ils sont placés dans un couvercle fermé et sont immédiatement mis en bière dès que l'autorisation de fermeture du cercueil a été établie. La pratique des toilettes mortuaires est interdite à ces défunts jusqu'au 30 avril 2020.
- Les toilettes mortuaires sont toujours possibles si le défunt n'est pas atteint ou probablement avec covid-19
- Traitements de conservation: Ils sont interdits jusqu'au 30 avril 2020 sur les corps de toutes les personnes décédées quelle que soit la cause du décès.

Collectez des vidéos et en direct

Après le brassage vient le service religieux et l'enterrement, qui est strictement surveillé, comme le souligne William Holleville:

Les cérémonies sont limitées à un maximum de 20 personnes, célébrants et personnel funéraire inclus, quelle que soit la taille de l'église. Cela semble disproportionné quand on est dans des immeubles comme l'abbaye de Saint-Riquier par exemple. "

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C'est pourquoi les directeurs de funérailles de Brusadelli ont décidé de faire des cérémonies pour quatre, nombre minimum pour pouvoir transporter le cercueil.

Pour permettre au plus grand nombre de rassembler possible, le directeur des funérailles a été l'un des premiers à mettre en place une système vidéo.

Toute la cérémonie (église avec la permission de la paroisse et du cimetière) est filmée et diffusée en direct. L'entourage peut le visualiser pendant plusieurs jours ou le télécharger. À la fin, la vidéo est enregistrée dans le cloud et accessible à tout moment via un lien privé sur Internet. Ce lien et un mot de passe sécurisé donner accès à une page que seule la famille du défunt et ses proches peuvent voir. Ce service, pour lequel la société a acheté du matériel, est réalisé à la demande pour un coût de 49 €.

Quelques cas à Abbeville
Selon William Holleville, le nombre de décès liés à Covid-19 n'est pas très important à Abbeville. "Nous avons peut-être enterré 4 ou 5 personnes décédées du coronavirus. Nous ne connaissons pas la situation d'Amiens où il y a un décès tous les jours. Des cas graves y sont peut-être transférés pour cela. "
Cela explique pourquoi les heures d'inhumation sont correctes et respectent les 24 heures à 6 jours habituels. "A Abbeville il n'y a pas d'extension. Garder un corps dans un cercueil galvanisé pendant 6 mois, nous n'y sommes pas confrontés", conclut le responsable.