Aux éditions Grasset
Ce court récit raconte la fin de vie d’un vieux monsieur au travers d’un lâcher-prise qui s’opère pour laisser place à la contemplation.
Grâce à ce lâcher-prise et la certitude de partir de l’autre côté, ne subsiste alors plus que le merveilleux.
Porter un regard derrière soi n’est pas douloureux, au contraire !
Chacune des pages est rythmée par une écriture poétique…
« Ainsi va la fin de ma vie. Elle va vers le plus merveilleux des détachements. »
« Seuls m’intéressent maintenant la couleur du ciel, celle des fleurs, la sensation de l’eau sur ma vieille peau, l’envol d’un oiseau. Voilà la profonde satisfaction de ne pas se sentir concerné : avec le temps, tout finit par s’évanouir dans un désintérêt d’une abyssale beauté. »