Info bière – Les revenus de la bière de Boston sont touchés par un glissement des barres vers les plats à emporter – Mousse de bière

Bière de Boston (NYSE: SAM) Les estimations des bénéfices des analystes ont été largement écartées au premier trimestre, car les retombées de la pandémie de coronavirus ont bouleversé le marché des boissons alcoolisées.

Les restaurants, bars et cafés ont fermé leurs portes pour imposer des mesures de distanciation sociale et contenir la propagation de COVID-19. En conséquence, la demande des consommateurs pour la bière s'est déplacée vers les détaillants hors établissement comme les magasins de produits emballés et les supermarchés.

Cela a entraîné une transition de la production des brasseries de la bière de Boston des fûts, qui sont généralement utilisés par les établissements sur place, vers des canettes et des bouteilles. Mais parce que la plupart des produits à emporter du brasseur sont fabriqués par des brasseurs contractuels tiers, cela a fini par augmenter les dépenses de l'entreprise, ce qui a entraîné une perte de revenus.

Les expéditions et les épuisements augmentent

La demande de boissons alcoolisées n'a pas vraiment diminué. On peut dire que, semblable aux cigarettes, elle s'intensifie même en période de crise économique.

C'est pourquoi les revenus de Boston Beer ont bondi de 31% par rapport à la même période de l'année précédente pour atteindre 330,6 millions de dollars, principalement en raison d'une augmentation de 32% des expéditions. Même en excluant les livraisons apportées par l'acquisition de Dogfish Head Brewing l'été dernier, elles ont augmenté de plus de 27% d'une année à l'autre.

De même, les épuisements ont bondi de 30% hors Dogfish Head. Les épuisements sont des ventes aux distributeurs et aux détaillants et sont considérés comme un indicateur indirect de la demande des consommateurs. Ils étaient plus élevés en raison de la demande continue et surdimensionnée de la marque de bière dure Boston Beer's Truly et de sa marque de thé dur Twisted Tea. La bière, cependant, continue d'être une déception.

La bière est encore plate

Il y avait eu un certain espoir que la bière phare de Boston Beer, Samuel Adams, enregistrerait son premier trimestre de croissance des épuisements en cinq ans.

Les données d'IRI ont montré que les ventes de Samuel Adams Boston Lager ont bondi de 22,3% pour la période de quatre semaines se terminant le 22 mars, ce qui a contribué à faire progresser les ventes cumulatives de 2,3%. La mise en garde était que les chiffres concernaient uniquement les ventes hors établissement. Et il s'avère qu'ils n'ont pas pu combler le déficit créé par le manque de ventes dans les restaurants et bars, qui représentent 30% de l'activité. Il ne mesurait également que les ventes en dollars, pas les ventes en volume, de sorte que les augmentations de prix auraient un impact.

Sam Adams en est maintenant à sa sixième année de déclin et le cidre dur Angry Orchard de Boston Beer semble revenir à un déclin séculaire une fois de plus en enregistrant son cinquième trimestre consécutif d'épuisements inférieurs.

Mais avec la demande de seltzer vraiment dur qui continue d'augmenter, les investisseurs ne sont pas très inquiets.

Seltzer est toujours pétillant

Bien que les actions du brasseur aient initialement chuté sur le manque à gagner, elles ont depuis progressé et le titre a augmenté de 3% après les bénéfices, car il y a de bonnes raisons de croire que Truly seltzer continuera de surperformer.

Enquêtes par Nielsen a constaté que le seltzer White Claw de Mark Anthony Brands, le leader de la catégorie, a vu ses ventes pour la période de quatre semaines se terminant le 22 mars catapulter 363% de plus. Vraiment bondi de 226% au cours de la même période. Les chiffres de Nielsen suggèrent que la croissance dans la catégorie des seltzers durs s'accélère, car ces gains sont bien en avance sur les chiffres des ventes depuis le début de l'année montrant des augmentations de 330% et 207%, respectivement.

Lors de la conférence téléphonique de Boston Beer avec les analystes, le PDG David Burwick a déclaré que la croissance s'accélérait effectivement et que Truly a continué de bien performer au-delà des attentes. Maintenant qu'il a introduit une marque de limonade dure véritablement, il voit des modèles de croissance similaires. "Depuis début janvier, Truly a accéléré sa vitesse et a maintenu sa part de marché, tandis que d'autres marques nationales de seltzer dur ont cédé des parts", a déclaré Burwick.

Les coûts resteront élevés

Le marché du seltzer dur est devenu encombré avec le trimestre voyant Anheuser-Busch InBev, Molson Coors, et Marques Constellation tous se préparent à lancer de nouvelles marques ou extensions de marque.

Pourtant, la croissance du marché exerce également une pression sur les bénéfices de la bière de Boston, car sa capacité de production est principalement dans des fûts ou des bouteilles, et comme le président Jim Koch l'a fait remarquer lors de l'appel, toute la croissance qu'elle observe se trouve dans les canettes. Cela signifie qu'elle doit continuer à compter sur ses brasseurs contractuels pour Truly, ce qui augmente ses coûts.

Le bénéfice net du premier trimestre était de 18,2 millions de dollars, ou 1,49 $ par action, en baisse par rapport à 23,7 millions de dollars, ou 2,02 $ par action, il y a un an. Le recours aux brasseries extérieures continue de nuire à la marge brute de la bière de Boston, qui s'est rétrécie d'année en année de 46,5% à 42,0%.

Le mieux placé pour la croissance

Les investisseurs, cependant, ne semblent pas s'inquiéter du changement dans les activités de la bière de Boston de la bière au seltzer, même si cela pince les bénéfices.

La société continue de bénéficier d'une forte croissance des ventes et de l'épuisement, et bien que son activité sur site ait été anéantie par la pandémie, la transition des préférences des consommateurs vers le seltzer profite en fait à la configuration actuelle du brasseur, et il ne devrait pas y avoir de perturbations globales.