Si,
dans un mouvement sans équivoque et exempt d'imagination, l'âme s'enflamme pour
l'amour de Dieu, comme cherchant à entraîner le corps aussi dans la profondeur
de cet amour indicible, que cela se passe à l'état de veille ou au moment,
comme je l'ai dit, où se laisse aller au sommeil celui en qui agit la grâce
divine, sans avoir rien d'autre dans l'esprit que ce vers quoi elle est
entraînée, il faut reconnaître là l'action de l'Esprit Saint.