News bière – “Le nouveau monde, pouvons-nous vraiment y croire?” – Bière noire

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Crédit photo: Tribal Gathering

Chaque jour jusqu'à la fin de l'accouchement, un habitant du Beaujolais nous raconte cette expérience dans la quatrième dimension. Festival, palmiers et nouvelle tribu. Épisode 46.

Jour 46

Je suis tombé sur un article sur les festivaliers pris au piège dans leur festival. Ceux et ceux qui me connaissent soupçonnent que c'est un peu mon rêve, de me retrouver coincé avec mes groupes préférés pour une durée indéterminée, voire de manger les scores pour survivre.

Bref, début mars, sur une île du Panama a eu lieu le "rassemblement tribal", un festival de musiques du monde.

Autant être honnête tout de suite, je suis plus un festival de rock anglais qu'un djemb, mais tout le monde a ses goûts. Et pour être vraiment honnête, j'ai toujours pensé que ce genre de rassemblement "tribal" était principalement des gens tatoués qui passent trois jours à écouter la flûte de Pan danser pieds nus autour d'un feu et à vous donner une leçon. la vie sur le chemin du retour. (alors que les festivals de rock sont beaucoup plus classe) (les gens font pipi dans leurs gobelets de bière et les jettent ensuite dans la foule) (nous savons comment nous amuser)

AVEZ-VOUS DIT IRONIC?

Si j'ai bien compris, les motivations de ces festivaliers étaient "apprendre des communautés indignes", "rééquilibrer la société" et "vivre en symbiose avec la Terre" (vaste programme) dans un cadre paradisiaque. (pour les sous-titres français, clic gauche de l'engrenage)

C'est assez ironique car après quelques jours de confinement sur la plage et au milieu des palmiers, ils se sont rassemblés par nationalité, la tension a commencé à monter, et la plupart d'entre eux ont voulu sauter dans le premier avion qui les ramènerait à le mode de vie occidental.

REMOKE GORE PAR KOH LANTA

m'a fait penser à ce courant de pensée qui enjoint de modifier notre modèle social en sortant de la crise de Covid. J'ai peur que nous finissions comme eux: beaucoup veulent mieux prendre en compte la nature et l'humain dans les décisions politiques, économiques et sociales et s'envoler en réalisant la dureté de la réalité.

Dans cette analogie, je ne sais pas si la fin du rapport représente un espoir. Apparemment, il reste quelques dizaines de personnes qui croient vraiment à cette reconnexion avec la nature et qui auraient créé une véritable tribu.

Mais ce jour-là, on ne peut pas dire s'ils vivent en harmonie ou font un gore remake de Koh Lanta. a nous ne le saurons qu'à la fin, s'il n'en reste qu'un (comme dirait Denis Brogniart).

À.