Depuis jeudi dernier, les fêtards de la capitale sont à nouveau servis, mais avec de nouvelles exigences en matière d'hygiène.
Jeudi dernier, sur les réseaux sociaux, la décision de rouvrir les débits de boissons, les restaurants et les lieux de divertissement au-delà de 18 heures, a fait le bonheur des gens. Une mesure pleinement appliquée presque immédiatement dans le quartier Mvog-Ada, au cœur de la capitale camerounaise.
A la tombée de la nuit, les espaces de convivialité bien arrosés sont sortis de leur coma nocturne pendant un mois et demi. Malgré le manque d'énergie électrique par endroits, les habitués des discussions autour des bouteilles de bière ou d'alcool ont pris d'assaut le carrefour festif de la région.
Restaurants, bars, snack-bars, caves à vin peu fréquentées, à l'intérieur desquelles le service était soumis au lavage des mains. D'où la présence de points d'eau et de savon à ces endroits. En effet, la mesure d'assouplissement annoncée jeudi dernier par le Premier ministre, chef du gouvernement, s'est accompagnée de l'obligation de respecter les barrières. Le port de masques de protection et l'éloignement social dans ce cas.
Diverses prescriptions appliquées dans les temples nocturnes du divertissement. Au cabaret situé dans la localité Mobil Kondengui, a eu lieu le soir de l'ancien confiné. Ici, du savon et de l'eau sont disponibles à toutes les entrées de l'établissement culturel. Le lavage des mains est obligatoire sous le regard des "gros bras".
La rigueur du port d'un masque de protection a été constatée par le personnel assurant la sécurité et les responsables du service. Ce n'était pas systématique avec des clients sevrés de soirées frénétiques et avides de sons d'hier et d'aujourd'hui. Idem en termes de distanciation sociale. Des clients en situation de promiscuité autour des tables dans la majorité des cas, ainsi que lors des séquences d'agitation à volonté, entretenues par Tonton Ebogo et Atebass.
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