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L’après confinement…

Publié le 14 mai 2020 par Observatoiredumensonge

Des pistes pour exhumer les quelques centaines de milliards d'euros nécessaires pour sortir la France du marasme financier après l'incurie du pensionnaire de l'Élysée passé le confinement.

L'après confinement...

Par Daniel Desurvire

Articles en deux volets. Premier volet.

L'institut Montaigne a publié une note en avril 2020 pour couvrir le désastre du confinement, dont le spécialiste, Bertrand Martinot (prix Turgot 2014 pour Chômage), fait une démonstration de la servilité de son institution à l'exécutif. Cette étude initiée par le pouvoir politique dominant, intitulé " Rebondir après la crise... " donne la mesure des efforts que sont supposés fournir, au titre de la solidarité nationale et du patriotisme, les citoyens français lambda. Succinctement, il s'agit essentiellement d'augmenter la durée moyenne du travail, s'asseoir sur la majoration des heures supplémentaires, faire sauter les verrous juridiques censés protéger les salariés, d'où la confiscation d'un certain nombre de droits sociaux, puis extraire le temps de formation professionnelle du temps de travail, puis encore supprimer un jour férié de l'année et une semaine de congés scolaire, puis enfin de ramener à une peau de chagrin les RTT dans la fonction publique.

Fallait-il être primé pour reproduire un schéma aussi étroit, sinon avoir été chargé par ses pairs pour exécuter un projet que seul peut ambitionner un dirigeant pour protéger, non pas la France, mais les intérêts des nababs et des élus corrompus à la tête de l'État (Dixit Cahuzac, Ferrand, Rugy...) ? En effet, l'effort suggéré n'est demandé qu'aux citoyens de base, jamais à aucun endroit de ce brûlot, aux énarques cupides et vaniteux qui gouvernent le pays. Quid du train de vie hautement dispendieux de l'État français (§-1°), du coût exorbitant de l'immigration et du terrorisme que gangrènent certains réfugiés musulmans sur le territoire qui leur offre l'asile (§-2°), puis du manque à gagner fiscal et parafiscal que génère les sociétés extraterritoriales (comptes numérotés offshore) dont le produit de revenus colossaux échappe à l'imposition nationale et aux prélèvements sociaux (§-3°) ?

1°) Train de vie de l'État français

Le train de vie que mène le pouvoir social-démocrate en France est de 12 % plus cher que celui de l'Allemagne par habitant. Sur ce poste de dépenses, Bercy crache 1 265,682 Mds d'€ par an (2016). Les cumuls des revenus et avantages des grands élus, souvent dispensés à vie, ne sont pas seulement dispendieux, mais honteux en regard des pays voisins. De tels ressources disproportionnées frisent une corruption institutionnelle que les élus de tous bords s'octroient d'un mandat à un autre. Même si quelquefois il est donné en pâture à la presse le geste symbolique d'une réduction du train de vie de l'État, ces candidats, seulement animés de projets électoralistes, font mine de laisser croire qu'ils se préoccupent d'assainir l'économie française, ainsi François Hollande qui baissa d'un poil ses revenus élyséens pour flatter son public candide, ou Emmanuel Macron qui n'indexa pas son salaire à l'inflation en le gelant seulement sur un exercice, devant la fronde des gilets jaunes... Pathétique !

Selon l'Insee, le PIB français est passé de 1 892 à 2 229 Mds d'€ entre 2007 à 2016. Cette hausse de 17,8 % fut absorbée par une croissance des dépenses publiques de 23,6 %, traduisant l'interventionnisme excessif de l'État sur l'économie réelle par le biais d'un endettement systémique. Pour trouver pire que la France, le 7 ème pays le plus glouton au monde en dépenses publiques, il fut notamment trouvé les îles Marshall, le Lesotho, Kiribati, Tuvalu... Autant dire aucun pays industrialisé ne saurait être plus dispendieux pour ses élus que la France, quoique pilonnée par le Danemark mais meilleur élève, puisque ce Royaume est placé au 20 e rang mondial pour le PIB par habitant, alors que la France se contente de la 31 ème place, selon la Banque mondiale en 2017.

Eu égard aux nombreuses enquêtes journalistiques, cet inventaire, entre les dépenses publiques centrales (CODAC), locales (APUL) et sociales (ASSO), ne serait pas exhaustif. Les dépenses sociales absorbent le principal avec 46 %, d'où 575 Mds d'€ en 2016 sur un total de 1257 Mds d'€, d'où 56,4 % du PIB. Ce poste de dépenses s'est dangereusement alourdi avec le flot de millions de réfugiés d'Afrique et du Moyen-Orient qui se déversent en grappe sur tout l'hexagone, qu'il faut soigner, loger, éduquer, entretenir et souvent même placer en main de justice ; tout cela sans contrepartie de revenus. Au-delà de ce constat, la dépense publique de la France est supérieure de 12,6 points de PIB à celui de l'Allemagne ; un écart considérable qui se compte à 280 Mds d'€. En décortiquant, le ratio de dépense publiques français, le rapport entre la dépense publique totale et le PIB, fut de 56,6 % du PIB en 2016. Tandis que le ratio allemand plafonna à 44,0 % la même année.

Pour plus de compréhension, confrontons les données de la France à l'Allemagne. La dette de l'Administration française, tous ministères confondus, s'est élevé à 98,2 Mds d'€ en 2017 (source Insee). Il s'agit de montrer du doigt la dépense outrancière de l'État français avec son lot de gaspillages, du train de vie indécent que mènent les grands élus de la Nation et le déficit financier abyssal financé par l'emprunt et la planche à billet (BdF via BCE). Autrement dit, la dépense de ce train de vie a fait un bon de 62 % en 20 ans, alors que la richesse par habitant à chuté de 13 % dans le même temps. En tenant compte du nombre d'habitants respectifs entre les deux pays (67,12 contre 82,79 millions d'hab. en 2017), l'équation laisse paraître un créneau fabuleux de l'économie substantielle réalisable, au-delà de ce qu'avance le LR ; d'abord 138,9 Mds d'€ d'économie réalisable si la France devenait aussi sage que son voisin germanique.

Il ne s'agit ici ni d'une rumeur, ni de spéculation, ni d'une fausse information, donc inutile de chercher l'anomalie voire une manœuvre à connotation populiste, car ce fait demeure un atavisme des politiciens qui se gavent sur la cagnotte du fisc, IR et IS, taxes et prélèvements sociaux que paient les français depuis des lustres (Source : Document de travail n° 69, COE-Reyecode susvisé). Certes, nous sommes à mille lieux du régime sec des élus helvétiques avec 32,978 % de leur PIB, lesquels pourtant réussissent aussi bien en gestion des deniers publics, sinon mieux que leurs homologues français (Source statistique : FMI avril 2013, economiepolitique.org).

À suivre

Ancien directeur du Centre d'Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l'auteur de : " Le chaos culturel des civilisations " pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s'ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l'un des corollaires. L'auteur choisit d'opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères " (in, Les cahiers de Junius, tome III, "La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français" : Édilivre, 2016).

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synopsis : dans une réalité alternative, ce voyage entre la Terre et Sagittarius A, le trou noir de la Voie lactée, met en exergue les conséquences de nos mentalités projetées dans le sombre devenir de la planète. On y découvre l'inexorable destin d'une civilisation insouciante quant aux pollutions anthropiques qui annihilent la planète, ou les dogmes réducteurs que la social-démocratie hésite à repenser sous le sceau de ses labels complaisants...

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