Peindre en monochrome nécessite une analyse de valeurs surtout quand on peint en extérieur comme je le fais souvent.
Faire des noirs profonds, c’est les fabriquer à partir de pigments et non les sortir du tube : bleu, rouge et jaune dans un bon mélange sinon cela tourne vers le bleu, le rouge ou le vert. Tout est affaire de dosage et de pratique. D’après Philippe Séverac, il faut bien 30 ans de pratique, j’espère moins ! Mon passé de chimiste et mes 18 ans d’aquarelle devraient faire pencher la balance en ma faveur. On verra bien…
S’il y en a un qui maitrise les noirs profonds (il paraît d’après le même Philippe qu’il y en a peu), c’est bien Didier Georges. Il suffit de voir la page de garde de son site pour s’en rendre compte.
Voici ma modeste production.
Le premier monochrome a été peint en atelier, les deuxième et troisième en extérieur lors du respectivement 2 ième et 4 ième jour de déconfinement soir le 12 et le 14 mai 2020.
Pommier ou cerisier Le chemin Le Guil en noir et blanc