Deux mois sans voir d’autre eau que la pluie (souvent) et celle de minuscules étangs artificiels. De l’eau posée là, mieux que rien, mais quand même, rien qui circule vraiment, rien qui tôt ou tard file vers l’océan. D’où une irrésistible envie de Garonne, ce fleuve qui, à Bordeaux, va dans le sens de la marée, un coup vers l’aval, un coup vers l’amont. Et c’est ainsi que, pour bien sentir le fleuve, et aussi, très accessoirement pour passer sur l’autre rive, nous avons emprunté le bus fluvial, ici appelé Bat3 (prononcez « batcub »). Autant dire une épopée, un voyage au long cours. Quelques minutes mais quel bonheur !