La ré-ouverture des plages est une nécessité, une évidence. Le respect des mesures barrières, la distanciation physique, l’humilité face à la nature (des oiseaux, comme les gravelots, nichent à même le sable), la plage dite « dynamique », ce n’est pas seulement faisable, c’est souhaitable, ça va de soi, et ce n’est pas bien compliqué à respecter pour que tous profitent de la plage et de l’océan.
Aujourd’hui, des plages qui venaient de rouvrir dans le Morbihan, referment au-moins jusqu’à lundi. Parmi ces plages se trouve celle de Damgan, que je connais assez bien. Un long ruban de sable, l’océan, les rochers découverts à marée basse, les palourdes et les crevettes. La vraie belle vie littorale.
Sauf que, depuis la ré-ouverture des plages, des gens, très peu (5 % ?) font n’importe quoi et mettent en péril la sécurité sanitaire et la biodiversité. Les élus des différentes communes concernées (Damgan, Erdeven, Billiers, et peut-être d’autres) signalent des incivilités : ceux d’entre eux qui ont du rappeler les règles ont été insultés. Des barrières et des affichages ont été arrachés. Des chiens gambadent où bon semble à leurs maîtres. La plage dynamique devient statique, les 5% de crétins pourrissent la vie de tous les autres parce-qu’ils ne veulent surtout pas déroger à leurs petites habitudes, habitudes aujourd’hui potentiellement dangereuses. Je suis en colère, et surtout très triste pour tous ceux qui rêvaient de cette grande plage de Damgan pour marcher ou courir ce week-end, et qui auraient pu avoir le bonheur d’y aller parce-qu’ils habitent à moins de 100 km.
Sources : Huffington Post, 20 Minutes et France Bleu Morbihan