Certains jours, j'aime la poésie plus que la bière
Certains jours, je préfère une rate amère
Le reste du temps je souffle dans les cendres
Et tous ces moments je les passe à t'attendre
Le cerveau qui tangue et les membres exsangues
Le choeur ivre d'une liqueur poreuse
Émotions, trop pleine d'une guerre de gangs
Des éclats de notes d'amour palpitantes
Qui fondent sur le mur de ma peau caillouteuse.
Il y a quelque temps, j'ai regardé la pluie
Il y a longtemps, j'aimais mon ennemi
Il y a quelque temps, j'ai dévoré le fruit.
Aujourd'hui, j'aime la bière plus que la poésie.
Certains jours, mes poèmes ne sont pas vraiment fiers
Certains jours, les mots sont comme des pierres
Je les couvre donc d'un grand voile occulte
Mon ego triomphant, les crochets du mal exultent
Je me vautre, séduit par la chaleur de l'ambre
Dégoûtant, j'abandonne mes membres.
Ils se cabrent et se snobent, s'agitent et convulsent
Sabres et palabres, épîtres et muscles
Sève de marbre, cœur tournant
Sang macabre, tendon pulsatoire.
Et puis un amour ensoleillé
Pointez vers l'horizon de la forteresse
Pas de passion dans l'enceinte casquée
Une mer calme, une voix enchanteresse
Une impulsion simple, qui vient remodeler l'univers
L'opale Christ tombe sur mon poing
L'encre topaze à portée de main
Des sources flamboyantes, des mots pâles,
Les gemmes du cœur couvrent les pages:
Une figure brillante aux iris menthe
Une caresse lente sur des lèvres tremblantes
Félin ronronnant d'une belle endormie
Charme câlin qui se précise la nuit.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble