Bière artisanale – Livraison de vins et gins du Québec à St-Hubert – Bière noire

Publié le 28 mai 2020 par Cafesecret

Les ventes d'alcool combinées à la livraison de repas ont augmenté à St-Hubert depuis le début de la crise. Face à ce succès, les rôtisseries ont élargi leur carte, permettant aux clients de commander du vin L'Orpailleur ou encore des canettes de cocktails alcoolisées produites par Romeo's Gin pour accompagner leur cuisse de poulet rôti.


Nathaëlle Morissette
La presse

Depuis la fermeture des salles à manger du restaurant, St-Hubert a vendu deux fois plus de vin et dix fois plus de bière qu'auparavant dans ses commandes à emporter, qui comprennent les livraisons et les services au volant, explique Josée Vaillancourt, directrice des communications de la chaîne. Au total, St-Hubert est passé de 36 000 commandes - avec ou sans alcool - pour la période de janvier à mars à 90 000 commandes au cours des deux derniers mois.

L'entreprise, qui ne proposait pas de produits alcoolisés québécois dans son menu à emporter, a donc décidé d'ajouter un vin blanc et un rouge du vignoble L'Orpailleur, en Estrie, ainsi que des canettes de gin tonic prêt à boire développées par Duvernois Esprit Créatifs, l'entreprise derrière Pur Vodka. Ces produits s'ajoutent aux vins et bières étrangères déjà proposés à la carte. "Il y a vraiment une idée pour démocratiser l'offre", explique M moi Vaillancourt. Le prix des vins vendus varie de 19 $ à 35 $. Les canettes de Gin de Romeo coûtent 6,50 $ chacune. Pour faire livrer une bouteille, les clients doivent évidemment commander de la nourriture.

Commander de l'alcool pour accompagner un sandwich club ou une poitrine de poulet que vous pouvez manger à la maison est-il vraiment une habitude ancrée dans les habitudes des consommateurs? Selon Josée Vaillancourt, la pandémie a provoqué un changement d'habitudes. "Les gens essaient de limiter leurs mouvements. Ils ont aussi moins de temps ", a-t-elle expliqué, faisant référence aux longues files d'attente devant les succursales ou les supermarchés de la SAQ.

Une compensation

Cet accord "mettra un baume" sur les pertes enregistrées par le vignoble de L'Orpailleur, souligne son co-fondateur, Charles-Henri de Coussergues. "Ça va être une année difficile", admet-il. L'Orpailleur produit 300 000 bouteilles par an. De ce nombre, 25% à 30% sont allés au restaurant. Avant la crise, les produits du vignoble étaient au menu de 75 salles à manger St-Hubert à travers le Québec depuis une douzaine d'années. Ils étaient sur le point de faire leurs débuts dans toutes les branches La Cage - Brasserie sportive.

L'arrivée des vins de L'Orpailleur au menu des mets à emporter compensera "en partie" les pertes causées par la fermeture temporaire des salles à manger, souligne M. de Coussergues.

Pour le moment, le vignoble a livré en moyenne deux caisses de 12 bouteilles à une soixantaine de succursales effectuant la livraison. Nous nous adapterons à la demande. "Avoir un partenariat avec une entreprise comme St-Hubert est très symbolique pour moi", a-t-il déclaré.

N'oubliez pas que les produits alcoolisés du Québec sont populaires depuis le début de la pandémie. À la SAQ, par exemple, depuis le début d'avril, les ventes de vins du Québec ont augmenté de 60% par rapport à la même période l'an dernier. Les spiritueux locaux ont augmenté de 79%.