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Info bière – L’étiquetage d’origine est essentiel sur les bières / durée de vie des IAA – Malt

Publié le 29 mai 2020 par Cafesecret

Fédérant 550 membres à travers le pays, le Syndicat national des brasseurs indépendants (SNBi) se réjouit de l'adoption de son amendement à la loi Egalim. L'article L. 412 10, désormais inscrit dans la loi, impose désormais aux brasseurs d'indiquer clairement le nom et l'adresse du producteur de la bière sur l'étiquetage "afin de ne pas induire le consommateur en erreur quant à l'origine de la bière de quelque manière que ce soit, notamment en raison de la présentation générale du label ". Cet article a été défendu par Thierry Benoit, député d'Ille et Vilaine, avec le soutien de nombreux autres députés dont Dominique Potier, député de Meurthe et Moselle et la rapporteure du projet de loi, Barbara Bessot Ballot, députée de Haute Saône.

Imposer le nom et l'adresse du producteur sur l'étiquette

"En cette période compliquée pour nos brasseurs, je savoure avec plaisir l'adoption unanime de l'amendement SNBi qui mettra en valeur le travail de nos centaines de brasseurs régionaux", commente Jean-François Drouin, président de SNBi. Son but est d'apporter une réelle transparence au consommateur qui ne savait pas auparavant où sa bière était fabriquée ".

A travers ce texte, le syndicat souhaite mettre un terme aux pratiques qu'il juge parfois abusives, observées chez les brasseurs de toutes tailles. "Nous ne voulons de personne en particulier, mais nous trouvons sur le marché des bières aux accents régionaux français qui sont en fait brassées en Belgique ou en République tchèque. Ou même des bières d'abbaye belges brassées en Allemagne. Que peut comprendre le consommateur? "a demandé Jean-François Drouin. La SNBi attend désormais le décret d'application et la date d'application. Et reste mobilisé sur tous les fronts en ces temps difficiles pour les fournisseurs de CHR.

Interdire les contrats des brasseurs en CHR pour garantir la diversité de l'offre

"Nous sommes ravis de la réouverture des bars et restaurants. Mais cela ne compensera pas ce que nous avons perdu entre mariages, concerts et autres événements annulés, s'inquiète Jean-François Drouin. Notre secteur est extrêmement impacté. Nous avons été deux fermetures de des micro-brasseries ont de nouveau été signalées cette semaine. Nous demandons à faire partie du plan spécifique prévu pour la CHR. "Le syndicat défendra également un autre dossier auprès des pouvoirs publics: celui des contrats des brasseurs. Dans le but d'interdire temporairement ces contrats qui lient les grands brasseurs à leurs clients CHR par des aides financières (prêts, financement d'équipements de bar, etc.). "En échange de ce soutien financier, les bars acceptent de s'approvisionner exclusivement auprès de ces grands brasseurs, à un prix élevé", a expliqué Jean-François Drouin. "Ces contrats ne devraient pas être les seules alternatives pour les cafetières au bord du gouffre. Nous faisons campagne pour que les banques jouent leur rôle et leur accordent des EMP (prêts garantis par l'État). Sinon, nous, les brasseurs indépendants, serons les grands perdants. Et les consommateurs avec car ils ne pourront plus consommer nos produits. "


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