News bière – La chose qui me manque le plus en lock-out maintenant? Jardins de bière de pub | Grace Dent | Aliments – Bière brune

Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, la sortie - le retour - a commencé. Je suis sorti et je ne suis pas sûr de l'aimer. Le nouveau monde a beaucoup de règles et elles sont largement opaques. Et les options de restauration sont nulles. J'ai commencé par un voyage dans un magasin de poisson et de frites récemment rouvert à Chingford, tout en ressemblant à un supplément du drame du camp de prisonniers Tenko, la coiffure, le mascara et le port de soutien-gorge étant tombés de mon agenda il y a plusieurs mois. De nos jours, seules Rita Ora et les femmes sur TikTok portent du vrai maquillage. Le reste d'entre nous est devenu trop habitué à ne pas s'en soucier. Avant le verrouillage, je portais plus de maquillage que votre clown de rodéo moyen; en ce moment, se soucier même de pincer une division dans mon mono-flèche me semble fantaisiste.

De toute façon, personne ne me verra dans la friterie. Les règles - parce qu'il y a des règles de chips aujourd'hui - disent que la mise en file d'attente dans un espace confiné est interdite. "Deux personnes ne sont autorisées qu'à l'intérieur du magasin", indique le panneau. Tout le monde a trouvé cela déroutant. Cela signifiait-il deux personnes d'un même ménage? Ou deux étrangers? Cela signifiait-il que si deux personnes étaient à l'intérieur du magasin, je pourrais me tenir dehors et crier ma commande? La confusion de tout le monde au sujet des nouvelles règles a rendu la femme qui nous sert livide. Même si je ne sais pas si elle était fâchée que nous enfreignions les règles ou folle que les règles signifient qu'elle devait porter un masque.

Hélas, ces jetons, dont j'avais rêvé et comploté pendant plus de 60 jours, étaient tièdes et détrempés au moment où je les avais ramenés à la maison. Les règles interdisent strictement de s'appuyer contre le rebord de les manger chauds et frais dans la friterie tout en s'aidant de sel et de vinaigre supplémentaires, qui, maintenant que j'y pense, était l'un des plaisirs les plus doux et les plus simples de la vie. Oui, manger dans une aire de repos est, techniquement, autorisé, mais avouons-le, je ressemblerais à un dogger chargé de glucides. Je m'efforce d'aimer la vie dans le nouveau monde, mais mes sentiments sont actuellement tièdes.

Avec les friteries et le café à emporter, il semble que l'on nous ait redonné le droit de pique-niquer. C'est une excellente nouvelle pour les fans de manger la salade de chou de Sainsbury dans un endroit sans toilettes, de jeter un œuf de scotch dans un buisson pour réorienter les frelons, de boire trop de rosé chaud avec des amis d'amis que vous n'avez jamais vraiment aimé et de piquer inévitablement votre va -jay-jay sur les orties en train de pleurer. C'est un non de ma part, mais beaucoup de gens sont des fidèles. La règle semble être que vous pouvez manger des mini-quiches à l'extérieur, mais faites attention à qui vous le faites. Et n'essayez pas, quoi que vous fassiez, d'utiliser un banc de pique-nique dans le parc pour votre pique-nique, car ils sont tous encore enregistrés comme des scènes de crime.

Il serait peut-être temps pour nous de remettre en question bon nombre de ces questions, et ce dont nous avons peut-être besoin en ce moment, ce sont davantage de règles contraires. La chose la plus utile que Dominic Cummings puisse faire pour son pays en ce moment est de bafouer à nouveau le verrouillage, mais cette fois-ci dans un café en plein air. Il doit en prendre un pour l'équipe. Il y a peu de vues plus tristes à travers le pays que ces pièges à soleil très appréciés mais maintenant abandonnés, leurs bancs en bois défraîchis cuisant indolemment au soleil. Tous ces jours de mai exceptionnellement glorieux vont être perdus, et pour un homme si férocement Brexit, c'est à peu près aussi anti-britannique que possible. Je suis passé devant une douzaine de pubs sur le chemin du retour avec mes chips tièdes et mon cœur était encore plus froid.

La dernière escapade de Cummings nous a fait remettre en question notre droit chapardé de flâner dans les forêts et même de faire une agréable excursion d'une journée au château de Barnard, mais nous avons besoin de lui pour un travail beaucoup plus important. Il devrait commencer ce samedi matin avec un verre rapide sur la belle terrasse ensoleillée à l'extérieur de l'Albion à Islington, avant d'en couler quatre ou plus - peut-être avec son haut - pendant l'heure du déjeuner.

Oui, les retombées seraient incendiaires, mais une fois le charlatanage arrêté, quelque chose de magique pourrait se produire. Peut-être pourrions-nous rouvrir ces espaces. Bien que nous soyons reconnaissants pour les salles d'exposition de voitures et les clubs de golf, ces choses ne signifient rien pour la majorité. Et, évidemment, il faudrait des règles - la plupart d'entre nous ont prouvé que nous sommes bons à les suivre - mais il y aurait aussi du cidre nuageux avec des amis, le géant Jenga, des frites chaudes dans un panier en plastique, du ketchup bon marché en sachets, mauvaises blagues et beaucoup d'avant-bras brûlés par le soleil. Les choses évolueront, mais je sais que je ne prendrai plus jamais le droit de flâner et de languir, de rire avec des amis ou de boire de la bière blonde dans un verre de pinte pour toujours.