Magazine Journal intime

Ma tendance utopique à l'anarchisme

Publié le 21 juillet 2008 par Gilles Poirier
Cette plateforme ressemble un peu à l'arrière boutique d'un antiquaire, ou tout est entassé n'importe où, faute de place. On trouve la cible pour les fléchettes dans la salle de gym accrochée sur un mur juste derrière l'appareil qui sert à courir à peut prêt à la hauteur des yeux du coureur éventuel, le billard au milieu de la salle de gym, un jack pot dans la pièce ou l'on se change qui est elle coincée juste derrière le réfectoire si bien que l'on doit faire attention lorsque l'on sort de celui-ci qu'il n'y a personne en train de se changer derrière. Les douches sont coincées après un très mince couloir au milieu des chiottes, les bureaux sont n'importe où et souvent accessible que de dehors, certains étant dans des recoins perdus de la plateforme et dans les bureaux, les PC s'entassent les uns contre les autres et pour travailler sur un poste il faut parfois attendre que son vis à vis ait fini de travailler sur le sien. Pour les exercices d'alarme, c'est guère mieux puisqu'au son de l'alarme il faut d'abord se rendre dans la salle vestiaire, enfiler sa combinaison de travail, les chaussures de sécurité, le casque, les lunettes et les gants, sortir dehors, monter un étage, enfiler la bouée de sauvetage, puis re-rentrer à l'intérieur en ayant enfilé des sur-chaussures pour ne pas salir puis attendre enfin en sécurité. C'est pas le plus rapide ni le plus efficace, surtout je ne vois pas bien en quoi le port des chaussures de sécurité, du casque et des lunettes apporte à la sécurité en cas d'incendie ou d'évacuation par bateau, mais étant donné qu'il faut sortir dehors, les règles sont les règles et ce n'est pas ma tendance utopique à l'anarchisme qui va les changer.

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