L'existence d'un accord entre les services de renseignement de cinq pays européens, dont la France, a été révélée par un professeur néerlandais en avril dernier. Depuis près de cinquante ans, ce club fermé, qui porte le nom d'une bière munichoise, opère dans le plus grand secret.
Un Danois, un Suédois, un Allemand et un Néerlandais entrent dans un bar à la périphérie de Munich. Nous sommes en 1979, et ces barbes de quatre pays discutent autour des bières maltées. Les quatre coopèrent depuis plusieurs années dans l'intelligence électromagnétique (Roem, Sigint en anglais), qui implique l'interception et le décryptage de messages codés, et ils recherchent un nom pour leur nouvelle alliance d'espionnage. "Ils ont regardé leurs lunettes remplies d'un sachet de la marque locale Maximator, écrit Bart Jacobs, professeur d'informatique néerlandais, et ils ont immédiatement accepté. "
Dans un article publié en avril, Jacobs révèle l'existence de l'alliance Maximator. Il a été formé en 1976, lorsque le Danemark a uni ses forces à l'Allemagne [RFA] et la Suède pour intercepter et décrypter les messages envoyés par satellites. Deux ans plus tard, les Pays-Bas entrent
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Grande institution de la presse britannique, L'économiste, fondée en 1843 par un chapelier écossais, est la bible de tous ceux qui s'intéressent à l'actualité internationale. Ouvertement libéral, il défend généralement le libre-échange,
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