Reportons-nous quelques mois en arrière : sur l’île d’Oléron, une famille de cigognes et une famille de hérons partageaient le même arbre (piqûre de rappel). Le confinement n’aidant pas, je n’ai pas eu de nouvelles de ces deux familles pendant trois mois et demi. Dès que la cloche de la récré a sonné, je me suis précipité vers ces nids de haute promiscuité. Alors ? ont-ils fait ami-ami ? ont-ils eu des petits ? des hérognes ou des cigons ?
La surprise fut de taille : les hérons seuls semblent avoir gagné la partie, ils occupent l’arbre sans concurrence. À moins que, à ce moment précis du début de juin, le gang des cigognes ne se soit planqué dans les fourrés, histoire de tromper le badaud de base.