Magazine Humeur

Et la laïcité ? Bordel !!! #18

Publié le 11 juin 2020 par Observatoiredumensonge

La laïcité est vraiment en danger : mais les Français ne semblent pas s'en rendre compte. La réalité va les rattraper. Chapitre 18

L'inexorable processus de désintégration des standards laïcs se poursuit au XXIe siècle

Et la laïcité ? Bordel !!!

Par Daniel Desurvire

Chapitre 18

L'Islam, on le sait, n'est pas une religion au sens commun d'une spiritualité déiste, monothéiste, polythéiste ou animiste habituelle, c'est-à-dire une confession où l'on y enseigne au premier chef l'amour, la paix et la morale à travers une liturgie faite de compassion, empathie et de tolérance. En échange, les fonctions administratives des mosquées intégristes en terre d'Islam, mais aussi sur les lieux de prières clandestins sous contrôle d'imâms auto-proclamés qui se terrent dans les cités périurbaines arabophones d'Europe, se partagent entre :
une administration publique tolérée à caractère politique radical, à l'image de ce que fut autrefois l'Église pour gérer les communautés féodales en Europe (tributs ou impôts, obole obligatoire, prescriptions, lois ou Fegh-he etc.) ;
un tribunal islamique avec ses cadis formés à la sharî'a et à la sunnah, ayant toutes compétences ratione materiae, dont une fonction inquisitoriale et un pouvoir d'exécution immédiat sur les sentences judiciaires et les ordres d'exécution qu'il prononce sans appel ;
une implication pseudo-pédagogique exaltée où l'enseignement par le Coran (madrasa) fait office de matière didactique ; spéculatrice et prédicative. Cette instruction coranique couvre le seul savoir qu'un bon Musulman doit apprendre et mettre en pratique (fiqh), un prosélytisme à l'écart de la pédagogie que dispense les établissements laïcs sous contrôle académique, dont l'épistémologie formelle des sciences cognitives et les disciplines généralistes prohibées par l'Islam ;
un lieu de recrutement dirigé par des sergents recruteurs en babouches et djellaba à destination des camps d'entraînement paramilitaires, de casernement pour les futures recrues et parfois même une place forte abritant une poudrière et de l'artillerie ;
et pour coiffer toutes ces activités atypiques, un lieu de culte à caractère martial, ou plus précisément un organe d'intoxication fanatique, dont les madrasas, avec les encouragements d'imâms à tuer les mécréants et les impurs, autant dire tous les non-musulmans.
Le Musulman enrôlé dans un radicalisme spartiate et polémologique se voit régulièrement promis :
à décrocher du progrès par la claustration simplificatrice d'une spiritualité déficiente ;
à se démarquer socialement et de façon irrémédiable à cause de l'orthodoxie de son mode de vie inadéquat au droit local du pays hébergeur, aux droits voisins et à la morale du XXIe siècle ;
à exécrer tous ses contemporains sans exception qui ne partagent pas sa foi en Allah ;
et à s'exclure de toute possibilité d'appartenir un jour à la communauté des nations industrialisées, libres et constitutionnellement défendues par les droits naturels... sauf parvenir bientôt à islamiser le monde ; un scénario malthusien dont la croissance démographique exponentielle en est l'outil.
Observons ici les ingrédients qui président au refus d'intégration ou d'assimilation qu'opposent nombre de réfugiés musulmans, bannissant par-là le paradigme humanitaire qui parraine l'avenir des migrants en terre d'accueil. Ceux-là exigent plutôt que ce soient leurs hôtes occidentaux qui se plient aux normes sociales et aux préceptes coraniques de leur communautarisme intraitable, dès qu'ils foulent des pieds la terre de la vieille terre des Europoïdes

d) Démystifier les ténébreux replis du Coran, c'est mieux appréhender la noirceur de ce culte
Bien des raisons, bonnes ou mauvaises, peuvent être évoquées pour expliquer ce mal-être existentiel dérivé des idolâtries monolâtres, y compris avec des icônes vénérées tels : razûl (messager ou apôtre) ou nabî (prophète) comme Muhammad, dit Aouli l âazm (le plus déterminé), ou le calife Ali (Abū al-H̩asan ʿAlī ibn Abī T̩ālib) son cousin et Prophète des shî'ites. Ces gourous font de l'Islam un culte élitiste, voire-même totémiste avec sa pierre noire [Ka'ba] ou son croissant de lune [hilâb] annonçant l'Hégire. Dans les hadîths, l'anthropothéisme y figure en bonne place : " Allah créa Adam à son image " (Boukhari 3079, 3080 et Mouslim 5063) ; " Allah aurait tantôt une main droite " (Mouslim 6430) ; " tantôt deux mains toutes deux à droite " (Mouslim 3406) ; " des paumes de mains " (Mousnad Ahmed 16026) ; " et même des doigts " (Boukhari 11001) ; " Allah aurait une jambe " (Boukhari 11028) " et un pied " (Boukhari 10961).
Selon les canons du culte mahométan, Allah serait sans endroit et ne dépendrait pas du temps. Inversement, les Najjariyah prétendent que le Créateur nicherait dans tous les endroits sans qu'il soit diffus et sans direction. D'autres, comme les hachawiyyah, affirment qu'Allah serait effectivement présent dans le ciel, que le trône est son endroit et qu'il serait assis dessus. Un paradoxe lorsque certaines figurines turques représentent le gourou Muhammad se délectant du spectacle, dans les limbes de l'enfer, aux tortures des femmes présumées infidèles ! Les mujassimah (anthropomorphistes monolâtres) vont plus loin, puisqu'ils se représentent le divin en termes d'élévation ou d'éloignement. Bizarrement, le fait d'évoquer la corporalité de Dieu ne serait pas une idolâtrie ! Contradictoirement, l'Imâm Ach-Chafi'i déclara que les mujassimah sont des mécréants anthropothéistes, parce qu'ils attribuent à Allah le corps et les caractéristiques physiques de l'homme (tels que les organes, les membres, la couleur, l'endroit, la direction, la composition etc.).
Et Muhammad dans tout cela, qu'est-il donc : l'oreille, à défaut de la plume (ne sachant ni lire ni écrire), d'un dieu qu'il idolâtre ; un dieu qu'il aurait perçu à travers la parole de l'Ange Gabriel ? Le Prophète serait une sorte de messie ou un halluciné qui aurait eu un contact avec l'esprit divin, car sinon, qu'aurait-il rapporté de la matérialité des Écritures coraniques ? L'Islam, empêtré dans ses contradictions, s'érige au sommet de l'absurde en refoulant toute représentation d'Allah, alors même que ce culte ne fait rien d'autre que de chercher à imiter le christianisme en reproduisant un clone du Fils de Dieu en la personne de Muhammad, tel un songe-creux, un mythomane perturbé par un trouble dissociatif de l'identité. Ne voit-on pas ici, entre Allah et le Prophète, l'hybridation idolâtre de l'Islam refoulé derrière un panthéisme réincarné dans le Coran, dit incréé*, la trame œcuménique d'une eucharistie, un symbolisme totémique dual perpétué dans les mosquées ? Le Prophète ne serait qu'un avatar protéiforme de son dieu, lequel incarnerait l'esprit polythéiste de l'époque préislamique avec ses déesses et la généalogie des divinités mosaïques des Hébreux et des Chrétiens.

À suivre

Ancien directeur du Centre d'Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l'auteur de : " Le chaos culturel des civilisations " pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s'ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l'un des corollaires. L'auteur choisit d'opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères " (in, Les cahiers de Junius, tome III, "La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français" : Édilivre, 2016).

♣ ♣ ♣

Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier:Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE

♣ ♣ ♣

Retenons néanmoins que Bouddha et Jésus de Nazareth n'ont répandu que des messages de sagesse, de paix, de fraternité et de magnanimité, alors que Muhammad s'inscrivit comme l'un des personnages les plus haineux de l'histoire liturgique, où le mot " amour " n'y est jamais prononcé sinon à travers des formules libidineuses suggestivées par les houris dans les jardins d'Allah.

Et la laïcité ? Bordel !!! #18

Et la laïcité ? Bordel !!! #18
Achetez le livre Et la laïcité ? Bordel !!! en exclusivité sur AMAZON : en cliquantICI (Disponible aussi en version numérique)

Et la laïcité ? Bordel !!! #18
" La religion des quanta et des quasars "
Le nouveau livre de Daniel Desurvire en vente en exclusivité sur AMAZON
Format livre c'estICI format KINDLE c'est
synopsis : dans une réalité alternative, ce voyage entre la Terre et Sagittarius A, le trou noir de la Voie lactée, met en exergue les conséquences de nos mentalités projetées dans le sombre devenir de la planète. On y découvre l'inexorable destin d'une civilisation insouciante quant aux pollutions anthropiques qui annihilent la planète, ou les dogmes réducteurs que la social-démocratie hésite à repenser sous le sceau de ses labels complaisants...

Vous avez le droit de nous soutenir en vous abonnant simplement à :

Et la laïcité ? Bordel !!! #18
parution chaque samedi

La Semaine du MENSONGE pour 12 € par an. Votre aide nous est précieuse !

Validation sécurisée du formulaire de paiement en cliquant ICI

En cadeau, pour tout abonnement à Semaine du MENSONGE, vous recevrez mon dernier livre en PDF " à travers mes commentaires "(V2)

*****

NB : v érifiez que notre mail n'arrive pas dans vos indésirables...

est présent dans Observatoire du MENSONGE 178 pays, suivi par + 200.000 Lecteurs avec plus de 60 auteurs qui contribuent à son succès. Merci à tous ceux qui nous suivent, qui partagent et qui nous soutiennent.

Nous avons besoin de votre soutien ! Comment ?
Soit vous nous suivez, c'est gratuit, soit vous vous abonnez (12€ par an) à Semaine du MENSONGE, soit en faisant un don. - voir ci dessous -

Même modeste, à partir 1 Euro, votre don ne peut que nous aider. Merci ! Alexandre Goldfarb

Et la laïcité ? Bordel !!! #18

laïcité Bordel

Retour à La Une de Logo Paperblog