HOLLY RIDGE - Au milieu de quelques semaines tumultueuses pour le service de police de Holly Ridge, un résident local a accusé un agent d'arrestation injustifiée et de violence physique après avoir bu une bière de 1,50 $ dans un dépanneur en juillet dernier.
Chris "CJ" Maitland a déclaré qu'un officier de police de Holly Ridge l'a cloué au sol en lui plaçant un genou au cou tout en l'accusant de larcin pour avoir bu une bière qu'il avait tenté de payer. Bien que Maitland ait utilisé des blasphèmes et n'a pas coopéré lors de l'arrestation, il affirme que l'accusation initiale - larcin - n'était pas fondée.
EN RELATION:Un ancien Marine dit que la police de Holly Ridge est allée trop loin après avoir "attaqué" son gymnase pour appliquer les restrictions de Covid-19Bien que le tribunal de district du comté d'Onslow ait par la suite confirmé les accusations de résistance à l'arrestation et à la consommation publique, un juge a rejeté l'accusation de vol, selon un greffier. Sur des images capturées par diverses caméras montées à l'intérieur du véhicule de patrouille, ainsi que par une caméra corporelle, Maitland est entendu utiliser des jurons excessifs tout en criant sur l'officier et en résistant à l'arrestation.
Plusieurs minutes après qu'on lui ait dit de sortir de son véhicule et qu'il a été menotté, l'officier a plaqué Maitland au sol et l'a maintenu là pendant cinq minutes, bien que les images ne montrent pas s'il le fait en utilisant un genou sur le cou.
L'accusation est survenue alors que le ministère était sous examen pour avoir traité un échec du gymnase local à fermer en raison des restrictions de Covid-19 et de la enquête, rétrogradation, et remplacement du chef de la police de la ville.
Maitland refuse son arrestation
Pendant l'arrestation de Maitland, il a répété à plusieurs reprises qu'il avait tenté d'acheter la bière et avait même payé la bière du client derrière lui en ligne.
Dans un enregistrement d'un appel téléphonique au 911, le directeur du dépanneur Speedway de la ville sur l'autoroute 17 est entendu dire au répartiteur que "un mec a ouvert la bière et a commencé à la boire dans le magasin avant de l'acheter".
Selon Maitland, il s'est d'abord rendu au comptoir avec une boîte de Sweetwater 420 Pale Ale et un billet de loterie, mais le greffier lui a dit qu'il avait incorrectement rempli le formulaire Pick 3. Il est allé à un comptoir à proximité pour corriger le billet, a-t-il dit, où il a ouvert par erreur la bière et a bu quelques gorgées.
"Et je commence à le remplir, et dans un pet de cerveau, j'ai ouvert la bière. Je ne pense pas ", a-t-il dit.
Il a dit qu'à son retour au comptoir, le greffier lui a dit: "Je ne vais pas vous laisser payer pour ça." Après avoir essayé de le persuader de payer la bière, il a déclaré avoir payé un paquet de 24 Budweiser pour l'homme derrière lui.
Il a été arrêté par la police moins d'une minute après s'être éloigné du magasin, selon Maitland, à côté du bâtiment du département de police. Comme on l'a vu et entendu sur le tableau de bord et les images de la caméra corporelle, l'officier a dit à Maitland de sortir de son camion, et bientôt Maitland a commencé sa tirade profane contre l'officier tout en refusant pendant plusieurs minutes de pénétrer dans le véhicule de patrouille.
L'officier a alors demandé à Maitland cinq fois de monter dans la voiture de police et lui a dit qu'il était maintenant considéré comme résistant à l'arrestation.
Maitland a répondu: "Mieux vaut demander un renfort" avant que l'officier ne le jette au sol. Maitland lui a dit de "lâcher ma tête".
"Allez-vous tranquillement entrer dans mon véhicule?" lui a demandé l'officier.
"Non, je vais vous résister, parce que vous n'avez rien sur moi", a répondu Maitland.
Quelques instants plus tard, il a crié: "Dégage de mon cou! Descends de mon cou! T'es un imbécile. Larceny - ça va coller. Après avoir payé la bière du gars derrière moi. "
"Avez-vous payé la bière que vous avez bu?" demanda l'officier.
"Je l'ai proposé! Il ne me laisserait pas! " Dit Maitland.
À un moment donné, Maitland a menacé l'officier, disant qu'il "allait brûler pour ça", ce à quoi l'officier a répondu: "Monsieur, allez-vous monter dans mon véhicule?"
"Non," répondit Maitland.
Les images semblent montrer que l'officier continue de maintenir Maitland au sol, mais répond également calmement aux insultes tout en lui posant des questions.
Dans le rapport d'incident, l'officier a déclaré qu'il "avait amené M. Maitland au sol et avait demandé à Central de m'envoyer de l'aide" après que Maitland ait refusé à quatre reprises de monter à l'arrière de la voiture de patrouille, résistant à l'officier lors du dernier refus.
Une voiture de police de North Topsail est arrivée peu après, date à laquelle le camion de Maitland a été perquisitionné.
"Alors que je me dirigeais vers le camion de M. Maitland pour le sécuriser, j'ai pu entendre M. Maitland crier que je n'avais pas la permission de fouiller son véhicule. Quand j'ai regardé en arrière, j'ai pu voir M. Maitland essayer de ramper par la fenêtre ", selon le rapport d'incident de l'agent.
Il a dit que Maitland avait "réussi à amener ses mains de l'arrière de son corps vers l'avant de son corps et avait baissé la vitre".
"[The other officer] puis il a récupéré sa ceinture de cuir de son véhicule et nous y avons attaché M. Maitland ", a déclaré l'officier.
Sur le chemin de la prison du comté d'Onslow à Jacksonville, l'officier a noté qu'il s'était arrêté au dépanneur pour confirmer que Maitland "était celui qui avait commis le vol", date à laquelle le directeur est sorti et a informé Maitland qu'il n'était plus le bienvenu à le magasin.
Il a été condamné à la prison pour vol à main armée, résistance à un officier public et possession de bière dans un local non autorisé. Après que sa caution ait été fixée à 1 500 $, Maitland a déclaré que sa femme était venue le libérer dans les premières heures après minuit.
La ville reste silencieuse
Mercredi, Port City Daily a envoyé un e-mail au maire Jeff Wenzel et aux autres membres du conseil. L'e-mail a décrit en détail les accusations de Maitland, notamment l'officier qui lui aurait cloué le cou au sol avec le genou pendant plusieurs minutes.
On a également demandé aux membres du Conseil leur position sur l'accusation de Maitland selon laquelle l'incident montrait un exemple clair d'abus de pouvoir et d'arrestation injustifiée, ainsi que des comportements répréhensibles du service de police.
Wenzel a répondu le même jour, se disant préoccupé par une demande de réponses d'ici la fin de la journée.
"Est-ce une histoire de rupture si l'incident s'est produit il y a 11 mois? ... Moi et deux des membres du conseil ne faisions même pas partie du conseil municipal lorsque cela s'est produit ", a répondu Wenzel.
On lui a dit que le Conseil pourrait prendre deux jours supplémentaires pour répondre, mais depuis lors, il n'y a eu aucune réponse de Wenzel ni d'aucun autre membre du conseil.
Vendredi, la ville a annoncé que Michael Sorg, Jr. prendrait la relève en tant que prochain chef du département de police. La directrice de la ville, Heather Reynolds, a déclaré que la ville "profitera de cette occasion pour se concentrer sur la refonte de nos services de police, en se concentrant davantage sur la police communautaire."
La semaine dernière, Reynolds a déclaré que l'ancien chef de police Keith Whaley avait été rétrogradé au grade de major alors que le capitaine Ewan Richards était actuellement en congé. à cause d'une enquête dans une affaire de personnel. Selon le propriétaire de la salle de sport Snap Fitness, Nick Koumalatsos, un ancien Raider de la marine, le capitaine Richards a "fait une descente" dans sa salle de gym pour rester ouvert malgré les ordres du gouverneur de rester fermé.
Whaley a été vu sur les images à domicile de Koumalatsos à l'appui de sa plainte contre le capitaine.
"Il a dit:" Cela n'aurait pas dû se passer de cette façon. "Il a repris le délit et a dit qu'il allait l'annuler et que nous aurions dû être sur un calendrier d'avertissement", selon Koumalatsos.
Whaley a déclaré à Channel 12 News qu'il avait été réprimandé pour l'exécution insatisfaisante de ses fonctions, principalement dirigées contre sa gestion du décret du gouverneur pour fermer certaines entreprises. Il a dit qu'il ne pensait pas que l'enquête avait abouti à un résultat équitable.
"[I] je ne pense pas que ce soit bien ", a-t-il dit. "Nous essayions de faire la bonne chose. Je ne pense pas que certaines personnes soient entièrement d'accord avec cela. "
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