- Allan Cornell, 74 ans, a progressivement perdu le contrôle de son corps à cause d'une maladie des motoneurones
- Il a demandé la fin légale de sa vie en mars mais a dû attendre 100 jours pour obtenir son approbation
- Sa fille Kristin a eu du mal à trouver trois médecins pour approuver la demande
- Mme Cornell dit que les demandes doivent être plus faciles pour éviter des souffrances inutiles
- Après avoir souffert pendant des semaines, M. Cornel a légalement mis fin à sa propre vie mercredi
- Il a ingéré une poudre mortelle et l'a arrosée d'une gorgée de bière
Un mourant atteint d'une maladie des motoneurones qui était "confus et essoufflé" au cours de ses dernières semaines de vie a passé 100 jours dans une douleur avant de recevoir des médicaments pour mettre fin à ses jours.
Allan Cornell, 74 ans, a légalement mis fin à ses souffrances en lavant de la poudre mortelle avec une bière à Point Lonsdale, Victoria, mercredi.
M. Cornell a demandé la fin de sa propre vie lorsqu'il a atteint les derniers stades de la maladie en mars, mais cela n'a été approuvé que le 9 juin.
Maintenant, la fille de M. Cornell, Kristin, est frustrée par la difficulté d'approuver la demande de son père, affirmant que les lois doivent "faire mieux" pour éviter des souffrances inutiles.
Pour compléter la demande de son père, Mme Cornell devait obtenir l'approbation de trois neurologues, ce qu'elle a trouvé difficile de vivre dans une zone rurale.
Bien qu'elle ait réussi à obtenir un neurologue à bord assez rapidement, il semble que ses semaines pour que les deuxième et troisième experts soient d'accord.
Pendant ce temps, MND prenait le contrôle du corps de M. Cornell, ce qui rendait difficile pour lui de respirer ou d'utiliser ses muscles.
"Il (M. Cornell) est devenu si confus vers la fin et il a continué à dire" où sont les pilules, où sont ces pilules sanglantes? "". Il avait juste cette horrible sensation d'essoufflement. Il a souffert pendant des jours ", a déclaré Mme Cornell à The Age.
Le processus de demande a pris tellement de temps que M. Cornell a voulu abandonner, craignant qu'il ne soit pas approuvé avant que le MDN ne l'ait terminé.
'C'est trop dur. Trop de cases sanglantes. Pourquoi les bureaucrates arrivent-ils à rendre les choses si difficiles pour moi? C'est ma vie ", a déclaré M. Cornell lors de ses derniers jours, selon la publication.
Trois médecins doivent approuver une demande d'euthanasie en vertu du Victoria's Voluntary Assisted Dying Bill 2017.
L'État fait également face à une pénurie de neurologues accrédités en euthanasie, avec seulement 410 médecins ayant enregistré ou suivi la formation requise.
Mme Cornell a déclaré qu'il devait être plus facile d'approuver une demande d'euthanasie pour éviter le stress et la pression inutiles dans une période déjà difficile.
"Nous devons faire mieux. Il ne devrait pas être si difficile de trouver un médecin prêt à vous aider que vous êtes tenté d'abandonner ", a-t-elle déclaré.
La famille Cornell a dû regarder M. Cornell perdre progressivement le contrôle de ses membres avant qu'il ne puisse enfin mettre fin à sa vie et ne veut pas que d'autres familles fassent de même.
Le groupe de pression Voluntary Assisted Life Ending (VALE) a déclaré que les garanties de la législation victorienne protègent les médecins plutôt que les patients mourants.
"Les critères de la législation sur l'aide volontaire à mourir sont si rigides qu'ils rendent l'accès presque impossible", a écrit le groupe sur Facebook.
"Les" garanties "dans la législation victorienne ne s'appliquent pas nécessairement à la personne mourante, mais plutôt à toute personne tombant sous la bannière d'un" professionnel de la santé ".
"Le résultat n'est pas équilibré en faveur de l'individu mourant qui souhaite accéder à la législation."