Info bière – Cet artisan brasseur de Poizat a transformé sa passion en métier – Bière blonde

C'est en novembre 2018 qu'Erwan Bernard a ouvert sa petite entreprise de brassage de bière, l'Etincelle, dans le hameau des Granges. Il avait ce projet en tête depuis de nombreuses années. Après avoir mis les pieds dans ce secteur en créant une association, une formation théorique et pratique, Erwan a commencé. "Je suis parti de rien pour arriver aujourd'hui à une production annuelle de 270 hl. J'avais une salle assez grande pour prévoir d'entrer dans un volume de production pour vivre de ma passion. "

La qualité d'abord

Erwan a ce trait caractéristique d'un bon artisan, la recherche de la qualité avant la quantité. "L'intérêt est de pouvoir évoluer en permanence, à travers la recherche, les essais, les succès et les échecs. J'ai toujours quatre variétés de bières à offrir. À cela s'ajoute une gamme spéciale que je développe en fonction des produits, de mes envies, d'idées originales . Cela me permet de sortir des sentiers battus et d'appliquer mes connaissances, de me démarquer, dans le bon sens. De plus, mes bières sont 100% bio, ce qui n'est pas anodin de nos jours. "

Deux médailles récompensent ses efforts

Le succès est vite arrivé, avec une reconnaissance pour le travail accompli. En 2019, l'une de ses bières a remporté une médaille de bronze dans une compétition nationale, France Beer challenge, et en 2020, la médaille d'argent dans la compétition internationale à Lyon.

"Ce n'est pas une fin en soi", explique Erwan. Mais être jugé par des professionnels et des spécialistes reconnus dans le domaine ne peut qu'être bénéfique, et me faire évoluer, quels qu'en soient les résultats. Mon travail est similaire à celui d'un chef qui développe constamment ses recettes. Je suis éternellement insatisfait, c'est comme ça que j'évolue vers la qualité. "

Perte de 50 hl après l'accouchement

Malheureusement, comme beaucoup d'artisans français, elle a également subi toute la crise de la santé ces derniers mois, avec notamment la perte de 50 hl. "Je n'ai jamais cessé de travailler, mais sans ordres. J'ai pu effectuer quelques livraisons, mais la perte est là, et sera difficile à récupérer. J'ai dû faire des sacrifices pour ne pas mettre en péril l'activité, maintenant nous allons devoir récupérer. "