29 juin 1878 | Lucien Suel, La Justification de l’abbé Lemire, IV

Publié le 29 juin 2020 par Angèle Paoli



IV

bachelier des sciences Lemire à Vieux-Berquin Lucien Suel,
et aussi bachelier des serait parti pour Rome
lettres le jeune Jules études théologiques la
bourse du diocèse pour fils de paysan n'était
un séminariste mais la pas compatible avec le La Justification de l'abbé Lemire [éditions Mihàly, 1998], IV, éditions Faï fioc, 2020.
__________________
NB : Ce poème en quarante-deux épisodes conte la vie, l'oeuvre et la mort de l'abbé Lemire. Un texte visuel et expérimental où l'auteur emploie un vers de son invention, le vers justifié, dont le nombre de signes, caractères et espaces, est défini à l'avance.

situation modeste d'un coût de ce long séjour
italien fils du peuple Émile Lobbedey il sera
demeure dans le peuple évêque d'Arras mourant
l'autre ira à ta place là pendant la première
grande guerre mondiale Cambrai et pas de Rome
voici Jules-Auguste au pour lui la volonté de
grand séminaire donc à fer du supérieur Sudre
ultramontain férule et la formation interne à
méfiance vis à vis des une théologie pratique
sciences le zèle est à d'affligeante pauvreté
retour à Hazebrouck en l'abbé Dehaene demande
surveillant remplaçant à son jeune pion Jules
pour la philosophie et d'abandonner l'idée de
préparer la licence de ordonné prêtre éternel
lettres puis à Cambrai consacré doigts lèvres
le 29 juin 1878 il est ciseaux de l'évêque et
tonsure blanche à plat rentrée des classes en
ventre en aube blanche professeur philosophie
sur les dalles glacées et rhétorique latin et
grec encore là d'où il collège de sa jeunesse
vient à Hazebrouck sur l'adolescent de retour
la terre de Flandre au janvier 1879 Stéphanie
meurt novembre 1879 au le petit devenu prêtre
tour de Védastine deux leur petit Jules tu es
tantes mortes et juste sacerdos in aeternam ô
Ma Tante et ô Ma Tante cheveux et les ciseaux
dans le ciel et encore médaillon de Védastine
une fois une mèche des médaillon de Stéphanie
des corbeaux déchirent d'eau froide au-dessus
le ciel d'aube dans la du cimetière là-bas au
rafale les bourrasques coeur de Vieux-Berquin