Info bière – Il plonge dans la Garonne depuis le pont Chaban-Delmas et fait sensation sur Instagram – Bière noire

• A Bordeaux, Côme Girardot a sauté du pont Chaban-Delmas en faisant un saut périlleux arrière. La vidéo de son exploit a été visionnée plus de 22 000 fois sur Instagram en moins d'une semaine.
• Le grand sportif s'est préparé une semaine avant de franchir le pas et répète aujourd'hui qu'il ne faut pas "tenter ce genre de cascade sans préparation".
• Côme est étudiant dans une école de commerce mais souhaite "trouver un sponsor" et faire de "sa passion des exploits sportifs" son "métier".

Il arrive tout sourire lors du Red Hat pour raconter ses exploits et s'offrir la bière du "after work". Côme Girardot est un Bordelais "heureux". Depuis le 18 juin, les médias l'ont appelé pour discuter de sa plongée "saut périlleux arrière" du haut de la
Pont Chaban-Delmas. Un exploit qui a fait sensation sur Instagram où la vidéo était
vu près de 23 000 fois. Un saut de 17 mètres qui a valu à Côme une avalanche de "likes" et ... de "critiques".

"Je ne sais pas pourquoi, mais certaines personnes veulent me faire du mal. Certains disent que je méritais d'être blessé, d'autres d'être arrêtés ou condamnés à une amende. Mais c'était mon défi personnel. Je n'ai pas plongé pour être intelligent. J'ai besoin d'adrénaline et sauter partout ", a déclaré Côme, cinq ans de trampoline club derrière lui.

"Mon objectif numéro un est la sécurité"

Le jeune homme qui regarde avec envie les pros de la plongée des tours de La Rochelle voudrait faire de sa passion pour l'extrême son métier. Surpris par le succès de sa vidéo, celle qui a gagné 400 followers en dix jours espère qu'elle pourra également éveiller la curiosité d'un sponsor qui lui permettra de vivre de ses galipettes.

Pendant ce temps, Côme, qui a sauté de 15 mètres à Corfou (Grèce) et dans le bassin flottant d'une grue, vise cet été les calanques corses et les falaises espagnoles. "Toujours vérifier la profondeur avant un saut", explique l'élève de l'école de commerce de Bordeaux. Mon objectif numéro un est la sécurité. J'ai refusé de laisser un ami sauter du pont Chaban-Delmas avec moi car il n'était pas préparé. Ce que j'ai fait ne devrait être fait par personne, à tout moment. "

Etudiez le courant de la Garonne pendant une semaine

Côme avait longtemps voulu dompter "le pont Chaban", mais pensait qu'il était impossible avant qu'un ami ne le glisse que la Garonne se calme "pendant vingt minutes" au changement de marée. Le fan de sport [il maîtrise le ski, wakeboard, skate, etc.] puis "étudié le courant" pendant une semaine. "J'ai choisi le temps de saut [6 heures du matin], a fait trois plans différents pour atteindre la rive et a informé mon frère et les deux amis qui m'accompagnaient en cas de danger. Je ne suis pas allé au frais. Le moindre morceau de bois ou la pluie m'auraient fait reculer ", argumente Côme.

Ce 18 juin, tous les éléments étaient réunis pour que le saut se passe en douceur. Ce à quoi le jeune homme ne s'attendait pas, c'était la colère du père qui l'attendait à son arrivée. "Il m'a dit" non "il y a des semaines et depuis, je ne lui ai plus parlé. Le matin du saut, il a vu que mon frère et moi n'étions plus dans nos chambres, il a géolocalisé nos téléphones et est sorti de la voiture ", se souvient Côme en souriant.

Au final, les parents de Girardot ont compris que l'adrénaline était le "truc" de leur fils. Un idéaliste de 18 ans qui entend s'entraîner "encore et encore" et publier de plus en plus de vidéos techniques pour percer.