Dépenser par action et par omission

Publié le 22 juillet 2008 par Sheily

Encore une journée qui s’annonçait studieuse et qui se révèle coûteuse

Après mon kilomètre de brasses quotidiennes à la piscine Edouard Pailleron, je franchis par erreur le seuil de l’opticien du coin. Je quitte la boutique avec une paire de lunettes de soleil Tom Ford.

Deux heures plus tard, je sors d’un rendez-vous boulevard Haussmann. L’entrée principale des Galeries Lafayette se situe à quelques enjambées, et le parcours est si bien indiqué que je n’ai aucun mal à trouver le rayon vêtements pour femme. Une fois sur place, impossible de résister à la si jolie petite robe Agnès b, comme aux sandales Fendiqui me font de l’œil.

Un déjeuner en ville s’impose, puisque que mon frigidaire crie famine et ne contient pas les ingrédients pour la salade de thon qui hante mes pensées.

Sur le chemin du retour, j’observe une équipe de gros bras qui déchargent des cartons démesurés d’un camion. Le responsable m’interpelle : « On embauche mademoiselle, si ça vous intéresse ». Je vois là une opportunité inespérée de renflouer mes finances, bien entamées par ces dépenses imprévues. Je réponds aussitôt : « Pourquoi pas ! C’est combien le tarif horaire ? ». Là, le type se dégonfle : « Ah non ! On paie seulement une fois le travail terminé ». Je mets aussitôt un terme aux négociations.

Je rentre épuisée et ruinée, mais je tire quand même une grande fierté de cette expédition dans Paris. Grâce à mon efficacité à toute épreuve, j’ai profité d’un trajet en taxi pour prendre quelques clichés de l’Eglise Saint Augustin.