Il s'agit d'une livraison quelque peu inhabituelle qui a eu lieu le samedi 4 juillet à Rennes. Les bières étaient transportées en canoë et à vélo vers les débits de boissons. Ce mode de transport n'est pas forcément plus rapide mais est plus écologique et beaucoup moins stressant.
"On verra comment ça se passe pendant ce voyage de bière. Il y aura un quart d'heure de vélo, après une heure de canoë et dix minutes de livraison à Rennes. Le centre-ville n'est pas toujours facile à livrer avec un camion, le le vélo peut être une alternative pour certains clients. Nous essayons. "
Mickaël Legendre est brasseur chez Rheu. Samedi, il a testé un nouveau mode de transport. Il a fait transporter ses bières à vélo et en canoë. Le voyage sur deux roues est un peu épique, il faut faire attention à la charge attachée aux chariots, à l'arrière. Les bouteilles tintent. Ils arrivent enfin intacts. Ils embarqueront sur un canoë classique, mais aussi sur deux magnifiques modèles de bateaux: un Kirié (fabriqué dans les années 30) et un Rocca (construit à Paris dans les années 50). Direction quai Saint-Cyr, à Rennes.
Montrer d'autres utilisations de la rivière
Gaël Bleunven a imaginé cette livraison inhabituelle. Il est membre de l'association Pagayer à Rennes. Il détaille: "Avec le confinement, toutes nos activités nautiques ont été annulées. Nous avons continué à faire du bateau mais plutôt que d'aller faire du bateau, pour faire du bateau, nous avons dit que nous devions faire quelque chose. Nous voulons montrer que le" Nous pouvons faire d'autres utilisations du rivière, ça fait 30 ou 40 ans qu'on n'y transporte rien. C'est quelque chose que nous pouvons faire, ce n'est pas compliqué. "
Pour le jeune, il s'agit de penser à la mobilité, à la proximité, à la prise "conscience des courts-circuits" et comment nous obtenons nos fournitures. Sur les bateaux, il est possible de charger jusqu'à 100 kilos. Ici pas de bruit, pas de nuisance écologique, la force des bras fait le reste.
Le doux voyage se sera bien passé, en évitant la circulation urbaine. Après avoir franchi les écluses, la cargaison arrive en toute sécurité. Mickaël, le brasseur constate qu'il faut recommencer, surtout pour les commandes du centre-ville. "Il ne reste plus qu'à développer le matériel." Côté établissement, "C'est un bon test, nous voyons que cela peut être fait, nous devons travailler sur le projet."