WINDSOR - Le bâtiment vieux de 80 ans dont l'État dépend pour nous défendre contre le prochain insecte destructeur d'arbres, tout en soutenant les brasseurs de bière artisanale, les producteurs de tabac et l'industrie annuelle des pépinières et serres de 260 millions de dollars, est un dépotoir .
C'est aussi probablement dangereux et cela ne fait pas de plaintes pour les handicapés.
Le toit en ardoise effrayant fuit et ses soffites de support pourrissent. Il y a de la moisissure noire dans au moins un des plafonds de laboratoire. Le système de plomberie tombe en panne. La fosse septique doit être remplacée. Après de fortes pluies, des fuites dans les laboratoires du sous-sol envoient des chercheurs titulaires d'un doctorat se précipiter vers l'aspirateur et les vadrouilles.
Lorsque l'aspirateur fonctionne, il y a de fortes chances qu'il fasse sauter d'anciens circuits électriques et fasse planter des ordinateurs. Des taches d'eau se trouvent dans presque toutes les pièces occupées par les 13 scientifiques qui se débrouillent dans des conditions pauvres et peu professionnelles, le tout au nom de la science et de l'économie agricole de 4 milliards de dollars du Connecticut.
C'est un exemple de négligence qui ne peut être perpétrée que par le gouvernement du Connecticut. C'est vraiment un cas d'école de bureaucratie. Le projet, approuvé pour la première fois en 2015, languit dans le bureau du budget du gouverneur Ned Lamont, qui pourrait faire une grande faveur au Connecticut et approuver le financement complet avant la chute du bâtiment.
Lorsque les scientifiques du laboratoire Valley du Connecticut Agricultural Experiment Station (CAES) ont découvert deux nouveaux types de champignons poussant sur les arbres de Noël - une grande industrie de l'État - et un autre sur les plantes de houblon que le laboratoire cultive pour développer éventuellement un hybride pour donner de la bière à certains savoureuse saveur locale, ils ont dû prendre les échantillons au laboratoire principal de New Haven pour tester l'ADN.
La ferme de 50 acres et la forêt autour de l'édifice en brique délabré de trois étages qui a un besoin urgent de rejointoiement (ai-je dit que la coupole sur la ligne de toit avec la girouette de feuille de tabac écaille des morceaux de peinture et semble pouvoir tomber ?) est à la pointe de la science.
"Nous faisons des choses, mais nous le faisons avec du ruban adhésif et des trombones, au lieu de la bonne façon, donc cela rend la tâche beaucoup plus difficile", a déclaré James LaMondia, scientifique en chef ici, dont le travail en tant que phytopathologiste et le nématologue pourrait être crucial pour comprendre - et combattre - une prochaine infestation de nématodes, de petits vers qui peuvent tuer les hêtres et envahissent le sud-ouest du Connecticut, lentement mais sûrement de l'État de New York via l'Ohio.
Environ 60% du travail du laboratoire concerne l'industrie agricole de l'État, avec un chiffre d'affaires annuel de 500 millions de dollars. Le site de 50 acres, comprenant de vastes jardins d'essai, remonte à 1921, lorsque son ancien bâtiment - la fondation est toujours là - était un avant-poste pour l'industrie locale du tabac, qui vaut toujours environ 60 millions de dollars par an pour les 200 producteurs de certains des meilleurs emballages de cigares au monde, grâce au sable limoneux de Windsor de la Connecticut River Valley.
Tout résident de l'État peut apporter gratuitement ses échantillons de sol et ses insectes pour identification. L'année dernière, il y a eu environ 5 000 analyses de sol. Le laboratoire mène des programmes de lutte contre les mauvaises herbes et les insectes. Son programme de houblon sauvage de 8 ans établi par LaMondia est devenu une opération d'un demi-million de dollars sur environ 40 acres dans tout l'État, pour l'instant. Il utilise certains houblons sauvages et les sélectionne pour voir ce qui peut fonctionner dans le climat du Connecticut pour donner à la bière artisanale un ingrédient local spécial.
Une rénovation massive et un ajout ont été budgétés depuis 2015, alors bien sûr, le prix est maintenant passé de 12,5 millions de dollars à 17,8 millions de dollars.
Jason C. White, directeur de la station d'expérimentation, a déclaré dans une interview téléphonique au siège social de CAES à New Haven qu'il était étonné de la qualité de la science qui émerge du vieux bâtiment malade de 8000 pieds carrés à Windsor.
Une partie du problème de financement était l'acquisition d'un acre qui remontait à près de 100 ans, lorsque les producteurs de tabac ont créé un conseil d'administration. Cela a retardé le projet tandis que le prix de la construction augmentait. À sa vitesse habituelle, le State Properties Review Board n'a approuvé le projet qu'en décembre 2018, trois ans après le gouvernement. Dan Malloy l'a proposé. Malloy, un grand fan de l'agriculture, était à moins d'un mois de quitter ses fonctions d'ici là.
Donc, à ce stade, si Lamont veut faire la bonne chose pour l'industrie agricole de l'État, il devrait approuver l'argent supplémentaire et donner aux scientifiques (ne sommes-nous pas très attachés à la science ces jours-ci?) Ce dont ils ont besoin. Un bâtiment de taille réduite n'est pas digne des recherches qui émergent du laboratoire et de sa valeur pour l'économie du Connecticut.
[email protected] Twitter: @KenDixonCT
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