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Craft beer – une reprise plutôt réussie pour les barreaux de Rouen – Mousse de bière

Publié le 06 juillet 2020 par Cafesecret

Chaque jour, France Bleu Normandie s'intéresse à la reprise économique de notre région. Depuis le 2 juin, les bars peuvent reprendre leurs services après plusieurs semaines de fermeture. Un mois après leur réouverture, les gérants font le point. Cette reprise d'activité a été globalement satisfaisante pour eux. A Rouen, les clients sont revenus assez rapidement sur la terrasse, même si le temps n'était pas là.

Clients au rendez-vous

Anne-Marie est assise à une table à l'extérieur sur une terrasse de la place du Vieux-Marché et déguste une bière avec ses amis. " Tout est blindé, les rues sont blindées et les gens sortent tous. Ça fait du bien. On a l'impression de renouer avec les autres et avec l'atmosphère de la ville", explique la jeune femme. C'est aussi pour elle comme pour les autres un moyen d'accompagner les professionnels du secteur touché par la crise.

"Je m'attendais à une baisse mais au final ce n'est pas le cas" - Michael Hasson

L'arrêt de l'activité pendant plusieurs mois a entraîné des pertes considérables. " Nous avons perdu plus de 100 000 euros", raconte Michael Hasson, gérant du bar Au Fût et au fur et à mesure." Nous ne rattraperons jamais ces trois mois de moins de chiffres, mais les clients sont toujours là. Nous avons nos clients réguliers. On arrive à bien faire. Je m'attendais à une baisse mais au final ce n'est pas le cas, c'est même au dessus de nos attentes. Vous devez prendre l'aide et l'État et les prêts bancaires et tout ira bien. " Même constat au café JM'S. "Ça aurait pu être pire", glisse Jeff, un manager.

Un équilibre fragile

Ce sentiment d'espoir est ressenti par de nombreux gestionnaires du centre-ville. Même si la peur d'une deuxième vague est présente. " Cela reste fragile, il ne devrait pas y avoir d'autres soucis. Je crois que de nombreuses entreprises et sociétés ne pourraient pas survivre. D'autant plus que nous avions aussi les gilets jaunes et l'incendie de Lubrizol ", explique le directeur du café Etienne.

Arthur est serveur au bar Le sacre, en CDD pour une durée de quatre mois. Ce Norman s'est retrouvé inactif du jour au lendemain. Pas facile pour lui de trouver cet emploi. " Ce n'était pas facile, j'ai beaucoup essayé, les patrons étaient très réticents à embaucher. J'ai postulé partout. Pour une fois, je me considère chanceux d'avoir trouvé ici. "


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