S ous la chemise il n'y a pas de porte
Mais l'autre côté s'y trouve
Puisqu'il me propose la chaleur de ses poils, je me couche dans le conte jusqu'en haut. Le cou des confidences, savoir où elles vont.
Si elles nous reviennent
Seuls les yeux.
Là se tient l'échancrure
La direction nue
L'amour s'enfonce jusqu'à montrer son dos.
*
Sous la robe il y a moi que je n'ai jamais vue
Des seins qui éclairent
À chacun la source de la moins d'angoisse possible
Le sexe doit se promener lui aussi
Pour ne pas se perdre
*
Il aime m'asseoir sur lui
Assez fort et très paisible
Ariane Dreyfus, " Qui unissait leurs racines ", Les Compagnies silencieuses, suivi de La Saison froide, éditions Flammarion, Collection Poésie/Flammarion, 2001, page 84.