Paolo Febbraro | À Hiroshima

Publié le 07 juillet 2020 par Angèle Paoli

A HIROSHIMA "M agari fossi morto. Paolo Febbraro, "I. Disse ancora", À HIROSHIMA " S i seulement j'étais mort. Traduction en français inédite d'Irène Dubœuf
Magari la benda sugli occhi
e la sigaretta. Magari il terrore.
A me la morte non mi ha mai ucciso.
Una forza, piuttosto, ineccepibile
mi ha scomposto. Il mio tempo
non è scaduto, è solo precipitato La danza della pioggia, Elliot, Lit Edizioni Srl, Collana Poesia diretta da Giorgio Manacorda, 2020, pagina 29.

Avec un bandeau sur les yeux
et une cigarette. Ou bien de terreur.
Moi, la mort ne m'a jamais tué.
Une force indéniable, plutôt,
m'a décomposé. Mon temps
n'est pas échu, il est juste tombé
pour Terres de femmes
en arrière. Tu ne peux me mettre en terre,
tout au plus m'aspirer inorganique et négatif.
Reconverti en rien. Gaz définitif. "
all'indietro. Non puoi depormi,
forse aspirarmi inorganico e negativo.
Ricollocato in nulla. Gas definitivo."