La laïcité est vraiment en danger : mais les Français ne semblent pas s'en rendre compte. La réalité va les rattraper.
L'inexorable processus de désintégration des standards laïcs se poursuit au XXIe siècle
Et la laïcité ? Bordel !!!
Par Daniel Desurvire
Chapitre 24
L'indulgence en politique, même face au danger, ne sait pas reculer, prendre ses distances en regard de l'histoire, ou par anticipation au-devant de la réalité des violences religieuses au quotidien qui fait son chemin dans l'actualité. Pire encore, le laxisme socialisant fait mine d'avoir tout compris en écartant l'éventualité qu'un jour ou l'autre il faille se défendre contre un ennemi de l'intérieur comme de l'extérieur, que l'oligarchie dominante aura laissé entrer en Europe à la façon du cheval de Troie. Cette lâcheté couvre un motif aussi sordide que l'enrichissement personnel par bakchichs et contrats juteux, à l'aide de la détention d'un pouvoir usurpé aux électeurs par le biais de promesses de campagne. Ces annonces de façade, où s'échangent des réfugiés à l'annonce d'un grand khalifat qu'induisent les émirs de la péninsule arabique, contre de l'or noir et de la technologie, n'ont rien de probant sur le terrain économico-social de l'UE, puisque ces richesses indélicatement accaparées et détournées, s'envolent au ciel des paradis fiscaux.
Mais pour les postmodernistes, il ne doit plus y avoir de guerres entre les États-nations, seulement des différends qui doivent trouver leur dénouement dans la concertation et la prévention, voire par des opérations de police sans pouvoir répressif. Par ce cheminement permissif, il arrivera où nos dirigeants actuels seront jugés par nos enfants tels des renégats, pour avoir bradé les valeurs sociales, l'identité de la vieille Europe, son histoire et son patrimoine au profit d'une société archaïque qui aura tout écrasé à son passage. N'ayant d'autre standards que la religion qu'il impose, l'Islam, tel un cimeterre, tranchera les pages de la Constitution et la Charte des droits de l'Homme, au seul profit d'un envoutement cultuel.
L'internationalisation de ce pseudo idéal communément calqué dans le monde de doux rêveurs, qui en quelque sorte fustige le pouvoir régalien des États indépendants, veut qu'il n'y ait plus de frontière entre les États, traversés par une souveraineté civile ralliant tous les peuples à ce postulat universel. Il s'agirait d'une sorte de village global où les forces militaires et les prisons se seraient évaporées. Plus question de réprimer, de contrôler, d'expulser etc. La société devrait se conformer à toutes les exigences des citoyens marginaux, y compris celles des délinquants, fanatiques, junkies et/ou trafiquants d'armes.
D'ailleurs, l'ère de la complaisance et de la dépénalisation ou de la légalisation des interdits se généralise, comme la drogue, à l'image de la Hollande, un État qui a désormais perdu ses repères, ou de l'Espagne qui bascule dans une déchéance civile qui gangrène une partie considérable de sa jeunesse incapable d'étudier et de travailler. La France, à la faveur du régime latitudinaire de François Hollande, instaura des salles de consommation de drogues dures pour soi-disant gérer en lieu d'accueil l'addiction pathologique des toxicomanes, nonobstant le désaveu du Conseil d'État sur la légalité de ces salles de shoot.
Ce mythe, que partagent les altermondialistes, les écologistes et les jusqu'au-boutistes de tout poil, conduit les adeptes anarcho-extrémistes à rendre caduque l'identification d'un ennemi, d'un délinquant ou d'un criminel, sachant que, selon cette logique du tout laisser-faire, chaque réponse politique, judiciaire et socio-sanitaire doit être contrôlée, proportionnée ou appropriée selon le profil du consommateur. Il ne s'agit plus de condamner un individu en pénal, de prendre des mesures de rétorsion contre un État tyrannique, ou d'interdire une action délétère, mais de conduire une croisade édulcorée, voire amicale - la rose à la main - contre les agressions ou les meurtres de fanatiques enrubannés d'un keffieh ou d'un chèche, sans autre objurgation qu'un déploiement courtois d'admonestations préventives, au pire une mise en demeure classée sans suite qui restera lettre morte.
En tout état de cause, le coupable serait fatalement l'État démissionnaire ou les institutions défaillantes, précisément parce que ces problèmes de sociétés se produisent du fait d'une carence de moyens, de l'égoïsme des cotisants dit-on et des contribuables qui ne partagent jamais assez, ou par défaut d'anticipation du collectif civil et administratif. En l'occurrence, le marginal ou le déviant serait constamment dédouané, relaxé, la société toujours responsable des échecs de ses minorités et le concept de solidarité galvaudé par l'assistanat systématique.
À travers un délinquant multirécidiviste, un criminel ou un terroriste, il faudrait, non pas opposer une solution répressive à des fins curatives, mais des mesurettes préservatives et réparatrices d'une erreur de jugement politique ou des aléas de gestion des pouvoirs publics. Le laxisme angélique qui préside à ce choix postmoderniste fait corps avec une propension d'égarement de la social-démocratie qui tend à déresponsabiliser les individus déviants issus de minorités prétendument défavorisées, mais jusqu'à la relaxe et l'anarchie, en substituant à l'État gendarme, un minarchisme ultra libertaire.
En France, qu'une ou deux cent personnes soient tuées par un fou d'Allah ne change rien à la sentence qui sera prononcée contre ledit criminel du fait de la peine plafond pour le premier crime. La peine de mort fut suspendue, mais aucune sanction de substitution ne fut instaurée à hauteur d'une vraie dissuasion, sachant bien que les condamnations d'enfermement à perpétuité n'existent que dans le générique du prononcé de jugement, pas dans les faits, puisque les condamnés recouvriront tous leur liberté eu égard à leur jeune âge. En outre, il n'y a plus de traitement équitable tant au civil qu'au pénal, puisque ce seront la physionomie (le mélanoderme étant moins coupable que le leucoderme), la nationalité (le migrant qui oblige à la clémence) et l'état de pauvreté des interpelés qui pèseront dans le choix de la peine de substitution infligée, tel le bracelet électronique.
Ainsi, un Français du terroir, disposant d'un patrimoine et de revenus, de souche caucasienne qui plus est, pour un même délit ou crime, sera bien davantage sanctionné qu'un Musulman venant des quartiers tendus, ou d'un migrant violeur parce qu'il ne connaît pas les code de notre société et que dans son pays d'origine une femme n'est qu'une marchandise sexuelle. D'ailleurs, un réfugié clandestin n'est plus un migrant illégal, mais un visa humanitaire ; sorte de nouvelle identité, un sésame pour revendiquer un permis de séjour, puis devenir un Français de papier.
La situation sociale et matérielle du prévenu, ainsi que son profil ethnique au faciès, soit établi ou issu des minorités, influenceront les juges, sachant que l'incarcération d'un " jeune " en zone arabophone débouche systématiquement sur des émeutes puis des incendies sur le mobilier public et les automobiles des riverains. Si l'on ajoute que des pans entiers du monde judiciaire sont entre les mains de lobbies socialo-libéraux pour qui le criminel est surtout malchanceux, une victime du " système ", les juges rouges, fleuron du Syndicat de la magistrature française, opteront pour l'indulgence ; une clémence de prétoire puisque le prévenu est insolvable et non saisissable, que les prisons sont pleines et propagent l'intégrisme.
Cette faillite des moyens, ajoutée à une dislocation sociale et cultuelle, avec en toile de fond la discrimination positive, annonce la fin de l'État de droit, autant dire un déni de l'equity, l'un des piliers du droit anglo-américain. Quelques ouvrages, ainsi France Orange mécanique et Quand la justice crée l'insécurité, expliquent pourquoi il est peut-être encore temps de remettre la France à l'endroit. Le citoyen français, entendons celui qui travaille, paie des impôts et s'acquitte de ses cotisations sociales, se trouve désormais en liberté provisoire dans son propre pays (droit d'expression muselé, censure de l'information, déréférencement, viol de la vie privée...), tandis que le caïd issu des quartiers de non-droit est excusé, pardonné. Prescrits ses délits, pourvu que les pouvoirs publics ne se retrouvent pas confrontés à de nouveaux soulèvements séditieux aux couleurs de l'Islam !
À suivre
Ancien directeur du Centre d'Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l'auteur de : " Le chaos culturel des civilisations " pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s'ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l'un des corollaires. L'auteur choisit d'opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères " (in, Les cahiers de Junius, tome III, "La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français" : Édilivre, 2016).
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synopsis : dans une réalité alternative, ce voyage entre la Terre et Sagittarius A, le trou noir de la Voie lactée, met en exergue les conséquences de nos mentalités projetées dans le sombre devenir de la planète. On y découvre l'inexorable destin d'une civilisation insouciante quant aux pollutions anthropiques qui annihilent la planète, ou les dogmes réducteurs que la social-démocratie hésite à repenser sous le sceau de ses labels complaisants...
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