L’Abstraction lyrique européenne – L’European lyrical abstraction est un courant pictural né dans l’immédiat après-guerre. Le nom est donné par Georges Mathieu, lors de l’exposition « l’imaginaire » à la galerie du Luxembourg en 1947 à laquelle participent Georges Mathieu et Hans Hartung
Dès la Libération de Paris les galeries accueillent des artistes Jeanne Bucher > Nicolas de Staël = René Drouin >Jean Dubuffet +Jean Le Moal + Gustave Singier, + Alfred Manessier,+ Tal-Coat + Jean Fautrier =Louise Leiris > André Masson = Rive gauche > Henri Michaux = Lydia Conti > Pierre Soulages et Gérard Schneider = Colette Allendy > Hartung, Wols, Picabia, Stahly, Mathieu, Tapié, Bryen
Il y a aussi des salons : Salon des surindépendants>Wols et Bryen = Salon de Mai = Salon des réalités nouvelles
L’abstraction lyrique dont le précurseur est Kandinsky s’oppose à l’abstraction géométrique dite froide, mais aussi au cubisme et au surréalisme. Elle se veut une abstraction chaude. Elle n’est pas liée à des lois. Elle doit susciter des sentiments, générer des idées. L’état d’âme de l’artiste, son caractère, le parcours de sa vie, les événements sociaux et politiques qui l’entourent sont les moteurs de son expression artistique. Les artistes utilisent de nouvelles technique : projections, grattages, brossages, les écoulements, etc.
C’est, Georges Mathieu, qui est le grand initiateur/ lanceur de ce courant pictural novateur de l’après-guerre.
Aux Etats-Unis c’est à la fin des années 1960 que L’american Lyrical abstration, va,quant à elle, s’imposer.
Dans des billets de cette série, vont être abordées les différentes facettes de l’abstraction lyrique qui recouvre l’art informel, l’expression calligraphique, la peinture gestuelle, le tachisme .